Alors que l'attaque terroriste à Nice a débuté peu après 22h30 jeudi 14 juillet et que le chauffeur du camion a été abattu vers 23h, le réseau social Facebook a activé son Safety Check aux alentours de 00h30.

La piste d'un attentat a été évoquée vers 23h30. Pour la première fois confrontée à un événement de ce genre, l'application d'alerte attentat du ministère de l'Intérieur qui avait été lancée dans le grand bain à l'occasion de l'Euro 2016 n'a réagi que vers 1h30, soit 3 heures après les faits meurtriers.

Disponible gratuitement sur smartphone Android et iPhone, cette application SAIP - Système d'alerte et d'information des populations - doit permettre d'alerter automatiquement de la survenue d'événements dangereux, que ce soit en cas de suspicion d'attentat ou pour des accidents de sécurité civile.

Pour une zone en alerte qui a été enregistrée par l'utilisateur, il reçoit une notification. S'il accepte la géolocalisation, il reçoit une alerte dès qu'il entre dans la zone à risque avec la nature du danger qui est précisée.

D'après une information de Libération qui évoque une source gouvernementale, lors de l'attentat à Nice, " les ordres ont été transmis correctement aux développeurs de l'application SAIP, la société Deveryware, mais ils n'ont pas eu d'effet ". Cela pose la question du pourquoi un tel transit par les développeurs.