Le groupe coréen Samsung est le leader mondial des ventes de smartphones mais, c'est moins connu, c'est aussi un équipementier télécom, et engagé dans la course à la 5G, comme l'a démontré l'annonce d'une première small cell 5G à partir de la solution FSM100xx de Qualcomm.

Aussi, quand l'équipementier chinois Huawei doit affronter une méfiance grandissante vis à vis de ses équipements, avec l'obscur soupçon d'une possibilité d'écoute des communications y transitant, c'est une opportunité qui s'ouvre naturellement pour Samsung.

La firme a décidé de renforcer les ressources autour de son activité d'équipementier réseau pour tenter d'apparaître comme une alternative à Huawei dans les pays et chez les opérateurs revoyant leurs partenariats avec les entreprises télécom chinoises.

Samsung-logo En France, l'opérateur Orange aurait d'ailleurs commencé des expérimentations avec des équipements 5G fournis par Samsung, a révélé il y a quelques jours Challenges.fr.

Reuters confirme la poussée de Samsung en tant qu'équipementier en Europe et sa volonté de recruter plus activement de hauts profils d'ingénieurs pour accompagner son ambition, espérant recruter de 1000 à 1500 ingénieurs consacrés à la 5G.

Il faut dire que les restrictions autour des équipementiers chinois, voire leur rejet dans certains marchés sous la pression des Etats-Unis, ouvre un accès inespéré aux marchés européens et dans les pays alliés, comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.

Ce serait notamment l'occasion de passer à un niveau plus global, alors que le groupe coréen n'est encore souvent qu'un maillon secondaire des réseaux, ce qui lui ouvre que 3% de part de marché actuellement.

Source : Reuters