Alors que les opérateurs mobiles nord-américains ont commencé à proposer l'échange du modèle et même à stopper la distribution de nouveaux Galaxy Note 7, la décision du groupe coréen était logiquement attendue après plusieurs incidents signalés ces derniers jours.
Les différents cas font l'objet d'enquêtes pour déterminer si les problèmes rencontrés sont liés à un facteur externe comme un choc ou un enfoncement ou s'ils proviennent d'un défaut de conception de l'appareil mobile.
Le risque de devoir organiser un second rappel s'accroît pour le groupe coréen, avec des coûts qui vont devoir s'ajouter à ceux, estimés plus de 1 milliard de dollars, du premier rappel de septembre pour 2,5 millions de Galaxy Note 7.
Reuters rappelle que Samsung a installé des batteries provenant d'autres fournisseurs dans ses Galaxy Note 7 avant de les commercialiser de nouveau aux Etats-Unis et en Corée du Sud mais des problèmes sont de nouveau rapidement apparus.
Si les opérateurs US ont déjà commencé à suspendre la distribution, les opérateurs sud-coréens attendent toujours une prise de position de Samsung pour éventuellement suivre leur exemple. La commercialisation en Europe, prévue pour le 28 octobre, pourrait également être compromise.
Le groupe, qui a bénéficié la semaine dernière d'un fort soutien des investisseurs en anticipant un solide bénéfice opérationnel sur le troisième trimestre 2016, faisant remonter son cours en Bourse vers un nouveau record, a perdu environ 2%.
