Comme l'an dernier, c'est reparti pour les rumeurs d'annonce du successeur du Samsung Galaxy S III à l'occasion des salons technologiques de début d'année, CES de Las Vegas (janvier) et MWC (février) de Barcelone, alors que le fabricant coréen a pourtant pris le temps cette année de faire son annonce à distance ( en mai ) de ces mêmes salons pour attirer toute la lumière à lui plutôt que de la voir noyée dans le flot des nouveautés.

Le Samsung Galaxy S IV pourrait entre autres caractéristiques disposer d'un affichage de haute qualité, de type Super AMOLED HD avec une diagonale 5", une résolution 1080p ( 1920 x 1080 pixels ) et une densité de 441 ppi.

D'autres fabricants d'écran sont en mesure de proposer des affichages Full HD similaires mais en passant par la technologie LCD. Samsung, leader sur l'AMOLED et qui en a fait une ressource stratégique, voudrait donc prendre les devants et proposer un affichage exemplaire pour son prochain modèle phare et poursuivre le succès de la série Galaxy S.

Samsung_Logo.svg  Mais en temps que technologie de pointe, la production de tels écrans demande un savoir-faire dont certains éléments relèvent de l'exploration, sans avoir pu être éprouvés avant dans des cycles de production.

Cela demande des ajustements qui doivent être réglés avant de pouvoir passer à la phase de production de masse. Le site Digitimes suggère que Samsung Display est plongé dans ces opérations de réglage de production et connaîtrait des difficultés pour finaliser son procédé.

La branche de production d'écrans mobiles aurait besoin de temps pour obtenir les technologies manquantes et risque bien de ne pas pouvoir fournir les volumes nécessaires dans le cadre d'un lancement du smartphone en début d'année prochaine.

Avec l'autre rumeur qui veut que le futur Samsung Galaxy S IV dispose d'une configuration processeur octo-coeur ( même si l'appellation est abusive, tous les coeurs n'étant pas équivalents ) le prochain modèle phare de la famille Galaxy S pourrait tenter de prendre le large par rapport à la concurrence sur ses caractéristiques techniques, le groupe coréen ayant les ressources pour développer et produire ses propres technologies.

Source : Digitimes