En 2013, Google levait le voile sur Calico, une société spécialisée dans le domaine de la santé ayant pour but ultime d'étendre la durée vie de l'humanité en trouvant des remèdes aux maladies telles que le cancer ou le Sida.

Plus récemment, le groupe américain évoquait "BaselineStudy", un projet inscrit dans son laboratoire Google X orienté sur la génétique, puis nous découvrions la lentille de contact dédiée aux diabétiques.

google lentilles diabétiques

Cette fois, c'est le patron de Facebook qui se lance dans le secteur et annonce avoir dédié 3 milliards de dollars à la recherche contre les maladies qui font le plus de morts à travers le monde. L'action s'inscrit dans le cadre des activités de l'organisation Chan Zuckerberg Initiative, les fonds devraient être libérés sur une période de dix ans.

Les fonds seront attribués à des groupes de recherche pour le développement de nouvelles technologies, mais également pour soutenir la recherche de vaccins et remèdes pour des maladies variées présentes partout dans le monde. Deux objectifs sont en vue : l'éradication de certaines maladies et la mise au point d'un traitement permettant d'améliorer l'accompagnement des malades.

Ces géants du Net investissent de plus en plus dans la recherche médicale, avec une orientation tantôt purement médicale, ou tantôt technologique. Malgré tout, les résultats de ces efforts ne se feront connaître qu'à moyen terme.

Aujourd'hui, il existe déjà des solutions technologiques qui permettent aux patients de mieux vivre leur handicap ou de mieux gérer leur maladie. Une des maladies qui profite d'un intérêt particulier tant de la part du corps médical que des ingénieurs est ainsi le diabète.

Zuck santé

Outre les pancréas artificiels dont la commercialisation ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs années, il existe déjà des pompes à insuline très développées et commercialisées auprès des patients. On peut ainsi citer FreeStyle Libre qui se revendique comme le premier système Flash d'autosurveillance du glucose.

Le dispositif se présente comme un glucomètre qui mesure en continu le taux de glucose de l'utilisateur grâce à un capteur posé à l'arrière du bras. Le système évite ainsi les piqûres et les tests réalisés à heures fixes ou en fonction de l'activité du diabétique. Le simple fait de passer le lecteur sur le capteur permet de collecter les données sans fil et d'obtenir son taux de glycémie.

Freestyle Libre

Le capteur n'est pas plus gros qu'une pièce de deux euros et il peut tenir en place pendant 14 jours avant d'être remplacé. Les données transférées permettent d'obtenir une courbe du taux de glucose sur les dernières heures (jusqu'à 8h) et permettent ainsi de prendre conscience des hypoglycémies nocturnes.

Ces dispositifs profitent des avancées dans le domaine de la miniaturisation, des nouveaux capteurs et des technologies de transfert sans fil. Ils permettent déjà à des milliers de diabétiques de mieux gérer leur maladie et de vivre presque normalement. Demain, des dispositifs similaires pourraient voir le jour pour délivrer automatiquement de l'insuline, des antidouleurs, des antibiotiques ou autres anticoagulants, il s'agira alors d'une première étape vers la naissance de l'humain augmenté.