La défense américaine travaille déjà sur une foule de projets dédiés à l'armée et à ses soldats : du gilet pare-balles liquide à la mousse capable de contenir les hémorragies en passant par l'armure de type Iron Man jusqu'aux boucliers déployables...

  globule rouge  Pourtant, un nouvel élément étonnant pourrait faire la différence sur le champ de bataille et s'adresser directement à la santé des unités d'infanterie : un sang modifié capable de protéger les soldats contre la guerre bactériologique.

Le Daily Mail parle ainsi de " super sang" proposé sous la forme de transfusion, et qui comporterait des globules rouges modifiés. Les globules rouges sont les éléments du sang qui transportent l'oxygène des poumons jusqu'aux muscles et organes.

Les chercheurs seraient parvenus à introduire des " protéines génétiquement conçues pour cibler des toxines spécifiques " dans la membrane cellulaire des globules rouges. L'idée de départ était de permettre à ces cellules d'hémoglobine de transporter davantage d'oxygène, mais la technique pourrait également permettre de protéger les patients de diverses maladies ou même d'envisager de nouvelles formes de traitement.

Et pour cause : les globules rouges resteraient jusqu'à 4 mois dans le corps du patient. Ils pourraient ainsi combattre efficacement certaines toxines, d'autant qu'ils sont très abondants dans le sang.

Les chercheurs indiquent qu'en adaptant la technique avec quelques manipulations génétiques, il serait possible d'offrir un traitement efficace de lutte contre le cholestérol, de limiter la formation de caillots de sang et d'embolies, des thromboses ou même de mieux délivrer des anti-inflammatoires dans les zones irriguées.

On pourrait également envisager d'utiliser cette technique pour supprimer une réponse immunitaire qui apparait lors de traitements spécifiques à base de protéines.

Source : Daily Mail