Du temps du gouvernement de Manuel Valls, il avait été évoqué le recours à des drones afin de détecter les conduites à risques en matière de sécurité routière. Une expérimentation avait déjà eu lieu à la veille du week-end de Pentecôte et une nouvelle s'est déroulée vendredi sur l'autoroute A10.

Tout au long de l'été, l'assistance d'un drone sera ainsi utilisée sur les routes de Gironde. Le drone " permet de repérer les comportements dangereux et notamment le non-respect des distances de sécurité ", écrit le compte Facebook du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de Gironde.


Lorsque des images d'une infraction sont prises par le drone quadri-rotor, elles sont transmises aux forces de l'ordre à moto pour une interception et verbalisation des conducteurs. Une solution moins coûteuse que le recours à des hélicoptères.

Disposant d'une autonomie d'une heure, le drone vole à une hauteur d'une quarantaine de mètres mais ne survole pas la route elle-même. Aux côtés du pilote se trouve un agent assermenté qui constate l'infraction.

Selon 20 Minutes, la caméra du drone ne permet étonnamment pas de zoomer et ainsi de distinguer les plaques minéralogiques.