The Last of us Remastered

The_Last_of_Us_Remastered_b Certes, The Last of Us n’est pas sorti en 2014 mais bien en 2013 (sur PS3). Mais surtout, il a eu droit à une version remasterisée spécifique à la PlayStation 4 en 2014.

The Last of Us pouvait s’enorgueillir d’être probablement le meilleur jeu de l’année 2013 et a même acquis pour l’occasion le statut de jeu culte.

Ceux qui ont déjà fini le jeu sur PS3 passeront sans doute leur chemin. Et ce d’autant plus que The Last of Us bénéficie d’une histoire prenante avec des personnages attachants. Cette histoire est si importante dans le jeu que sa replay value en devient forcément plus limitée.

Sur PS4, le jeu, qui poussait déjà la PS3 dans ses derniers retranchements, a été optimisé pour un rendu tout simplement bluffant.

Pour rappel, on incarne la plupart du temps Joël, un homme dans la force de l’âge blessée au plus profond de son être (vous comprendrez dès le début du jeu) mais aussi Ellie, l’héroïne du jeu.

Une infection a changé la face du monde à cause d’un virus issu du champignon cordyceps. De nombreux survivants se sont transformés en montre très violent et la loi martiale a été décrétée.

On va suivre nos deux héros faisant équipe ans un duo improbable dans une espèce de road movie.

Les développeurs de Naughty Dog ont soigné tous les compartiments du jeu : des graphismes aux animations en passant par l’écriture (avec des dialogues dignes d’un très bon film). Et comment ne pas oublier la sublime bande son signée du musicien argentin (oscarisé) Gustavo Santaolatta.

The Last of Us Remastered est un jeu que tout possesseur de PS4 se doit de posséder dans sa ludothèque.

Lire notre test complet de The Last of Us Remastered.

Far Cry 4

Far cry 4 Far Cry 3 avait durablement marqué les esprits avec son personnage emblématique de Vaas Montenegro et son aspect fun et délirant. Le jeu bac à sable a eu droit à un nouveau volet en cette année 2014 avec Far Cry 4.

Exit l’île de Rock Island qui laissent place aux neiges éternelles de l’Himalaya ou plus exactement à la région fictive du Kirat. Le personnage de Agde que l’on incarne va rapidement devoir en découdre avec Pagan Min, le despote qui règne sans partage sur le Kirat. Un brin psychotique, il n’est évidemment pas sans rappeler Vaas.

Le gameplay est calqué sur celui de son prédécesseur avec ses captures d’avant-postes, l’escalade de tours radio, la chasse et la confection de rangements pour munitions et armes, les compétences actives et passives à débloquer suivant deux arbres de talent, les véhicules (bateaux, quad…), la Windsuit… Et, c’est tant mieux puisque la formule marchait à merveille.

Le jeu tourne toujours sur le Dunia Engine 2 (déjà utilisé pour Far Cry 3) mais bénéficie des largesses des PS4 et Xbox One (il est toutefois aussi disponible sur PS3 et Xbox 360).

Une formule qui marche donc mais qui bénéficie ici de retouches innombrables qui ajoutent au fun du jeu et pousse l’aspect bac à sable à son paroxysme. La faune, autre élément clef du jeu, bénéficie d’un traitement tout particulier. On peut aussi maintenant chevaucher les surpuissants éléphants après avoir débloqué une capacité spéciale.

Malgré tout, il est impossible de ne pas évoquer le scénario largement calqué sur le précédent volet.

A vous de voir si cela n’est pas de votre goût. Mais si vous décidez de vous lancer dans Far Cry 4, sachez que ce sont d’innombrables heures de jeu assurées. La formule fonctionne parfaitement et on peut dire que ce volet surpasse même le précédent à bien des égards.

Far Cry 4 est disponible sur PS3, Xbox 360, PS4, Xbox One et PC.

Mémoires de la Grande Guerre

Soldats_Inconnus_a Nous l’avions testé sur PS4. Il est depuis lors sorti sur iOS. Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre, est un jeu sur la guerre qui a le mérite de vous en apprendre plus sur le premier conflit mondial, tout en restant un jeu vidéo.

Le jeu mêle avec maestria aspect puzzle game grâce à différents tableaux, séquences d’action et planches historiques qui sont distillées tout au long du jeu.

Le style graphique est à la fois simple, dépouillé, singulier et typé bande dessinée. Certains dessins vont même à rappeler les dessins griffonnés par des poilus durant les longues heures passées dans les tranchées.

Le jeu est touchant avec son histoire et ses personnages.

Outre sa patte graphique, le jeu bénéficie d’une bande sonore à l’avenant qui mêle habilement poésie et mélancolie, sans jamais sombrer dans le pathos facile.

Il y a aussi cette voix off qui vous prend aux tripes, celle de Marc Cassot, que vous forcément déjà entendue. Le comédien français a en effet prêté sa voix pour les doublages français des acteurs Steve McQueen, Robert Redford. Il double également Bilbon Sacquet dans Le Seigneur des Anneaux.

Le jeu est disponible sur Xbox 360, PS3, PS4, Xbox One, PC et iOS (pour iPad et iPhone).

Lire notre test complet de Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre.

GTA V

GTA 5 - vignette Sorti en septembre 2013, GTA V a eu droit à un portage sur PS4 et Xbox One en cette fin d’année 2014.

Si le jeu avait marqué l’année 2013 par son côté bac à sable et monde ouvert, devenant la référence en la matière, ce portage est à sa manière une référence également.

Rockstar ne s’est en effet pas seulement contenté de faire un basique portage avec un peu de polish pour faire à nouveau fonctionner à la machine à cash au détriment des joueurs.

Non, le jeu bénéficie de nombreuses nouveautés.

Toute d’abord, contrairement à la version 2013, les joueurs ont pu s’essayer à GTA Online dès sa sortie (qui permet maintenant de gérer 30 joueurs simultanément dans une même session).

Sur PS4, le haut-parleur de la DualShock 4 est exploité pour les conversations téléphoniques, avec effet d’immersion garanti.

Il bénéficie d’une vue à la première personne, le joueur pouvant basculer à sa guise entre cette vue et celle à la troisième personne. Cette nouvelle vue permet littéralement de redécouvrir Los Santos. La faune a également été étoffée. Il y a aussi de nouvelles voitures, armes et des quêtes annexes supplémentaires. On peut aussi découvrir de nouveaux titres via les radios.

Chef d’oeuvre déjà sur PS3 et Xbox 360, le jeu ajoute encore en immersion avec cette vue subjective et sa réalisation technique rehaussée.

Lire notre test complet de GTA V.

Heroes of Warcraft

Hearthstone En mars 2013, Blizzard Entertainment avait surpris son monde en annonçant un jeu vidéo de type jeu de cartes. Le temps s’est écoulé et le jeu a fait d’abord son apparition en mars 2014 sur PC et Mac. Mais, c’est réellement à l’occasion de sa sortie sur iPad le 17 avril 2014 qu’il a commencé à fédérer une énorme communauté. Il est récemment sorti (le 16 décembre dernier) sur tablettes Android (terminal de plus de 6 pouces).

On choisit entre neuf héros de Warcraft. Le jeu s’appuie en effet sur l’univers étoffé de Warcraft, même s’il est possible d’y jouer sans absolument rien connaître de WoW.

Outre les différents modes de jeu :
*Le mode entraînement qui sert de tutorial pour très rapidement connaître le baba du jeu mais aussi pour apprendre le « maniement » de nouvelles cartes ou encore l’élaboration de stratégies faites de combinaisons
*Le mode aventure vous met face à des bosses afin de gagner des cartes
*Le mode Partie est au coeur de Hearthstone puisqu’il va falloir confectionner son deck afin d’affronter des joueurs en ligne
*Il y a aussi le mode Arène (payant en monnaie réelle ou virtuelle (150 pièces d’or)) : 12 victoires à partir de cartes imposées

La richesse de Hearthstone provient de la profondeur de son gameplay. C’est un super jeu d’échecs qui a le mérite d’être à la fois très accessible et très riche pour les joueurs les plus experts. On peut toujours apprendre dans Hearthstone.

Notons que l’extension Gnomes vs Goblins a ajouté pas moins de 120 cartes. De quoi confectionner de nouveaux decks et tomber sur des coups encore inconnus lors de parties.

Ajoutons que le jeu bénéficie d’une réalisation parfaite et d’une bande sonore à l’avenant.

Le jeu est fun en plus d’être super addictif.

Il est de surcroît gratuit car vous pouvez y jouer sans jamais dépenser le moindre centime.

Super Smash Bros. for Wii U

Super_Smash_Bros_3DS_c La Wii U peut se targuer de disposer des licences phares de son constructeur. Parmi celles-ci, le quatrième volet de Super Smash Bros. était attendu de pied ferme. Il faut dire que Super Smash Bros. for 3DS avait placé la barre très haut (lire notre test de Super Smash Bros. for 3DS).

Le premier volet est apparu en 1999 sur Nintendo 64. Depuis lors, il y a toujours eu un épisode par console de salon Nintendo. En 2001, sortait le génial Super Smash Bros. Melee suivi en 2008 par le moins abouti Super Smash Bros. Brawl sur Wii en 2008.

En cette année 2014, deux volets ont été lancés : le premier fut Super Smash Bros. for 3DS qui aurait largement pu figurer dans ce top. Mais, c’est Super Smash Bros. for Wii U qui lui a ravi cette place.

Par rapport à la version 3DS, il gagne de nouveaux modes.

Il fonctionne également de concert avec les figurines NFC Amiibo qui reprennent les personnages de l’univers Nintendo. Elles s'utilisent avec le Gamepad qui dispose d’une petite surface avec émetteur/récepteur NFC. Dans ce jeu, la figurine Amiibo est une IA évolutive, un ordinateur qui gagne de l’expérience et apprend des techniques en jouant contre son utilisateur. Rien de révolutionnaire (on attend beaucoup plus de ces figurines). Mais, les collectionneurs (qui constituent une grande partie de la fan base du jeu) seront aux anges. Il faut dire qu’elles sont plutôt réussies en termes de finition.

Mais au-delà des Amiibo, Super Smash Bros. for Wii U méritait largement l’attente qu’il a suscité depuis son annonce.

La réalisation technique est parfaite (graphismes, fluidité (même dans le mode Smash à 8)…) et démontre que la Wii U en a bien dans le ventre (il s’agit bien d’une console de huitième génération). On peut y jouer avec des 3DS ou encore des contrôleurs Gamecube (moyennant un petit boîtier) en plus du Gamepad et du contrôleur pro de la Wii U.

Le jeu conviendra à tous les publics : du joueur occasionnel aux collectionneurs.

Son contenu est de surcroît très étoffé et vous garantira une durée de vie quasiment infinie.

Lire notre test complet de Super Smash Bros. for Wii U.

Bayonetta 2

Bayonetta_2_d C’était en 2009, Bayonetta sortait sur PS3 et Xbox 360. On découvrait une sorcière capable de virevolter dans les airs, capable de lâcher de savants combos dans une profusion folle à l’écran.

On pensait ne jamais plus avoir l’occasion de revoir Bayonetta dans un nouveau volet. C’était sans compter sur Nintendo qui a eu l’excellente idée de s’attacher les services des développeurs de PlatinumGames pour une suite exclusive à la Nintendo Wii U.

Sur fond de la chanson thème Moon River, Bayonetta 2 est pas moins qu’une déclaration d’amour au genre Beat’em All.

Le challenge était pourtant relevé tant le premier volet excellait. Mais il a été relevé puisque Bayonetta 2 va même jusqu’à gommer les défauts inhérents au premier opus.

Par exemple, les QTE plutôt délicats et même irritants à la longues ont tout simplement disparu, tous comme les phases de jeu singulières. Si elles étaient plutôt originales, elles étaient surtout bien trop longuettes. On retrouve tout de même quelques séquences de jeux plutôt surprenantes mais beaucoup plus courtes.

En substance, Bayonetta 2 regroupe tous les éléments qui ont fait le succès de son prédécesseur mais se débarrasse du superflu. Le jeu n’en est donc que plus fluide et accrocheur.

Si vous n’êtes pas hermétique au genre Beat’em All, vous l’aurez compris, on ne saurait trop que vous conseiller d’acquérir Bayonetta 2.

Lire notre test complet de Bayonetta 2 pour Wii U.

Alien Isolation

Alien Isolation - vignette Encore un jeu sur les films Alien, pourriez-vous penser. Oui, c’est bien le cas. Alien Isolation est la énième adaptation vidéoludique d’un film de la saga Alien. Mais, il se distingue des autres en s’attaquant au premier volet (le meilleur).

On n’avait été échaudé (c’est peu de le dire) par toutes les adaptations qui brillaient par leur médiocrité, la palme revenant incontestablement à Aliens : Colonial Marines sorti en 2013.

Mais, cette fois-ci, on nous promettrait de revivre le traumatisme vécu avec Alien, le huitième passager C’était en 1979 et on en a vécu d’autres depuis. Mais le film de Ridley Scott a marqué incontestablement l’histoire du cinéma.

S’il se joue à la première personne, Alien Isolation n’est pas un FPS mais bien un survival horror. Et l’horreur, vous allez la vivre à bord de la station spatiale Sebastopol.

L’histoire du jeu se déroule 15 années après la disparition de sa mère et du Nostromo, et 42 ans avant les événements du film Aliens.

On incarne la jeune Amanda Ripley qui est contactée par un représentant de la Weyland-Yutani Corporation, propriétaire du remorqueur spatial et de la raffinerie chargée d’une précieuse cargaison de minerai. Or, la boîte noire du vaisseau retrouvée se trouve sur la station spatiale Sebastopol appartenant à la Seegson Corporation. Amanda s’y rend donc avec deux autres personnes de « La Compagnie ».

C’est le début d’un long cauchemar pour la fille de Ripley.

Alien Isolation est un jeu d’ambiance, celle qu’on avait découverte dans Alien, le huitième passager.

Si vous désirez flipper, c’est le jeu idéal, même s’il n’est pas exempt de défauts dans la réalisation. On ressent très rapidement cette sensation de très grande fragilité face à cet ennemi quasiment indestructible.

Alien Isolation est disponible sur Xbox One (version testée), PS4 et PC.

Lire notre test complet de Alien Isolation.

Inquisition

Dragon Age Inquisition - vignette Après un second volet en demi-teinte et un long retard, on n’attendait pas forcément énormément de ce troisième volet de Dragon Age. Enorme, c’est justement ce qui qualifie le mieux Dragon Age : Inquisition.

On retrouve le monde de Thédas avec à nouveau la possibilité de déterminer ses origines (race) qui vont façonner une partie de votre expérience.

La brèche béante dans le ciel reliant le monde des démons au nôtre occupera la majeure partie du temps dans Inquisition. Les dialogues des personnages qui vont vous épauler dans votre quête donnent du relief à l’aventure. L’écriture a d’ailleurs bénéficié d’un soin tout particulier.

Les combats reposent toujours sur un principe d’agression en temps réel, avec mana ou bien endurance suivant la classe choisie. Ce volet introduit également la vue tactique, même si on pourra se dispenser de l’utiliser en pratique.

D’aucuns pourront critiquer qu’il n’y ait que 3 classes proposées (mage, voleur et guerrier). Mais c’est sans compter sur l’arbre de compétence de chacune de ces classes qui dispose de suffisamment de branches pour conférer de la diversité au groupe.

Mais l’épine dorsale du jeu est bien liée à la dimension inquisition du jeu. Vous êtes inquisiteur et allez devoir gérer de nombreuses situations au centre de commandement. C’est bien ce rôle qui donne énormément de plaisir à jouer à ce troisième volet.

Le précédent volet de Dragon Age remontait à 2011. Il aura donc fallu patienter 3 années. Une attente qui nous gratifie d’une véritable aventure dans d’immenses environnements avec à la clef des dizaines d’heures pour la seule quête principale.

Le jeu est disponible sur PS3, Xbox 360, Xbox One, PS4 (version testée) et PC.

Lire notre test de Dragon Age : Inquisition.