Ils sont deux à convoiter l'opérateur SFR et prêts à faire une proposition d'environ 15 milliards d'euros en vue de créer une nouvelle puissance télécom. L'initiative de Numericable a l'avantage de maintenir le marché à quatre opérateurs (même si on peut penser que Bouygues serait alors amené à se rapprocher de Free) tandis que celle du groupe Bouygues le ramène directement à trois opérateurs mais crée une nouvelle puisssance dans le mobile.

Le choix de l'un ou l'autre candidat influera donc forcément sur le marché télécom mais pas de la même façon. Pour séduire, les deux prétendants ont promis qu'ils feraient des efforts sur la préservation de l'emploi.

Selon leurs déclarations, il n'y aurait pas de plans de licenciement directs de prévu, ce qui va dans le sens des attentes du gouvernement qui, sans prendre encore parti pour l'un ou l'autre, a déjà fait de cet élément un enjeu et un moyen de pression.

Cela n'empêche pas les syndicats de SFR de croire très moyennement en ces prédictions, du moins tant que rien n'est encore écrit. Du fait des recoupements d'activité, il sera impossible de maintenir les emplois et si les suppressions ne seront pas directes, les syndicats s'attendent à ce que des plans de départs volontaires et de non-remplacement soient mis en place. Reste à en connaître l'ampleur.

Source : AFP