Altice Europe publie ses résultats pour le quatrième trimestre 2019 et donc ceux de SFR (filiale d'Altice France).

Sur le dernier trimestre de l'année dernière, SFR a recruté 196 000 abonnés à un forfait mobile grand public pour un total de 14,4 millions d'abonnés en progression de 5 % sur un an. SFR demeure le champion des recrutements sur mobile par rapport à Bouygues Telecom (+152 000), Orange (+47 000) et Free (+17 000).

Dans le fixe, SFR a gagné 44 000 abonnés supplémentaires sur le quatrième trimestre pour un total de 6,4 millions, dont 45 % en FTTH et fibre optique avec terminaison coaxiale qui concentrent les recrutements d'abonnés (+78 000).

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En fibre optique, la progression du nombre d'abonnés pour SFR est à la traîne par rapport aux autres opérateurs. Au quatrième trimestre (FTTH), elle était de 245 000 pour Free, 239 000 pour Orange et 142 000 pour Bouygues Telecom. Une moins bonne progression pour SFR qui se retrouve aussi sur l'ensemble de l'année 2019.

Pour l'ensemble de ses activités (télécoms et médias), Altice France rapporte un chiffre d'affaires trimestriel de presque 3 milliards d'euros en progression de 13,3 % sur un an. Il est de 10,8 milliards d'euros sur l'année 2019 (+5,9 %).

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" Pour Altice France, nos solides résultats du quatrième trimestre ont été soutenus par une croissance dans tous les segments, y compris la croissance des revenus résidentiels (ndlr : grand public) d'une année sur l'autre pour le troisième trimestre consécutif, qui s'accélère désormais de manière significative dans les premiers mois de 2020 ", déclare Patrick Drahi, le fondateur d'Altice Europe.

C'est dans ce contexte et celui de l'épidémie de coronavirus avec les mesures de confinement prises et un impact sur l'activité du groupe comme avec les boutiques SFR, que l'opérateur a indiqué son intention de mettre en chômage partiel 40 % de ses effectifs (principalement pour la force de vente).

Cette mesure ne passe pas auprès des syndicats. " Nous dénonçons l'opportunisme et le cynisme à l'œuvre dans la demande de recours auprès de l'administration d'une mesure de chômage partiel massive, alors que l'intégralité des salariés pourraient tout à fait être au travail à distance ", avait réagi Xavier Courtillat, délégué syndical CFDT chez SFR (Le Figaro).