Patrick Drahi En signe de bonne volonté pour obtenir le rapprochement entre SFR et Numericable, Patrick Drahi avait promis de maintenir l'emploi durant les trois années suivant la fusion, soit jusqu'à l'été 2017.

Or, selon les syndicats, les départs non remplacés sont déjà d'actualité dans les deux branches, à hauteur de 450 postes supprimés chacune, soit environ 900 emplois supprimés à fin 2015.

Le syndicat CFDT-SFR dénonce ainsi le "non-remplacement quasi-généralisé des postes libérés par le départ des salariés" et réaffirme que le climat social se dégrade, avec des inquiétudes sur l'avenir et des craintes vis à vis des critiques sur la baisse de qualité du service et sur les difficultés faites aux fournisseurs, donnant mauvaise presse au groupe.

Si la direction répond que ces postes seront repourvus, le syndicat pense plutôt y voir un plan social caché allant à l'encontre des promesses de Patrick Drahi et compte faire appel à Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, pour faire pression.

Le journal La Tribune souligne tout de même que les organisations syndicales du groupe sont en campagne électorale pour choisir leurs représentants : "Elles ont donc intérêt à donner de la voix", conclut-il.

Source : La Tribune