Donkey Kong, Mario, Zelda. Des succès ludiques et commerciaux incontestables, qui témoignent du talent de leur créateur, Shigeru Miyamoto, qui fêtera bientôt ses 56 ans, mine de rien. Bien sûr, chacune de ses créations n'a pas suscité le même enthousiasme. Prenons l'exemple de Pikmin, salué par les uns, décrié par d'autres. C'est aussi là une preuve supplémentaire de la faculté de Miyamoto à toujours tenter de ne pas rester sur ses acquis. Et la Wii lui aura, une fois de plus, donné raison.


Plus sage, plus libre
Il faut un temps pour se reposer, et Miyamoto a fini par ne plus être aussi présent sur le développement de ses titres qu'auparavant. Cela lui aura permis d'explorer de nouveaux horizons, et d'élargir son éventail d'idées :

"Aujourd'hui je bénéficie d'une bien plus grande liberté.  Par le passé, je développais un jeu, je le finissais, et la question qui suivait était toujours : 'Quel est le nouveau titre sur lequel nous allons travailler ?' Ces dernières années, en découvrant qu'il était possible d'adapter la structure du jeu vidéo de nombreuses manières différentes, j'ai réalisé que tout pouvait devenir un jeu vidéo, et j'ai ainsi obtenu une plus large liberté créatrice à travers ce que je voulais faire par la suite, plus de liberté dans les directions à explorer."

Que peut-on attendre alors des nouvelles créations de notre ami Shigeru ? Qu'elles ne soient pas figées sur les codes que nous connaissons aujourd'hui, quitte à donner naissance à des jeux qui tiennent plus de l'expérience d'un nouveau genre qu'à un approfondissement d'un type maintes fois exploité. Cela n'empêche pas les faux pas (Wii Music ?), mais le milieu du jeu vidéo gagne très certainement à avoir un tel monsieur dans ses rangs.
Source : SF Gate