Les SMS surtaxés communément appellés SMS+ rapportent gros aux acteurs de téléphonie mobile. Une manne financière que se partagent les opérateurs, les éditeurs de contenus et leurs intermédiaires.

Lancés en 2002 en France, les SMS surtaxés s'ils ne représentent que 5% du trafic des SMS, génèrent, malgré tout, des revenus toujours aussi confortables. En 2005, ils ont progressé de 59 % ce qui représente quelques 361 millions de messages pour un chiffre d'affaires de 184 millions d'euros hors taxes.

Il faut dire que le simple fait de faire appel à ces services se facture gros. En moyenne 1,50 euros par appel pour obtenir des titres de l'actualité, consulter son horoscope, discuter en direct par chat ou encore obtenir un nouveau logo pour son mobile. Le panoplie des services proposés se fait à grands renforts de publicité sur Internet ou sur les magazines. En 2005, on a comptabilisé 490 numéros payants dédiés au SMS+. C'est tout " bénef " pour les opérateurs puisque cela ne leur coûte pas très cher.

Premium sms Le SMS+ est aussi un bon moyen de promotion pour des boutiques qui veulent fidéliser leurs clientèles par téléphone mobile. Si la cible adolescente semble évidente, le SMS+ est pourtant en passe d'intéresser d'autres générations pour d'autres utilités bien plus pratiques ( ou moins futiles ). C'est le cas notamment de la RATP ou de la SNCF qui vous informera d'une commande ou d'un horaire, et de votre banque qui peut vous informer de l'état de vos finances.

Le phénomène SMS n'est d'ailleurs pas prêt de s'essouffler. Certains services sont déjà sur les rails et bien avancés. C'est le cas du MT Premium, un système de SMS+ par abonnement, qui fidélisera encore un peu plus les accros du SMS+. C'est déjà gagné pour le reste de l'Europe, alors...

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Source : AFP