Une Cour de justice du New Jersey vient ainsi de décider que les conducteurs n’étaient pas seuls responsables de l’utilisation de leur smartphone au volant, mais que les personnes qui leur envoient des messages en toute connaissance de cause avaient leur part de responsabilité en cas d’accident.

SMS  Ainsi, une personne ayant envoyé des messages à un conducteur en étant informée qu’il était en train de conduire pourra être tenue responsable en cas d’accident lié à l’usage du téléphone au volant.

Pour inculper les correspondants, il faudra néanmoins s’assurer qu’ils étaient clairement au courant ou qu’ils avaient les moyens d’être conscients que leur destinataire était en train de conduire alors qu’ils échangeaient des messages textes.

La décision fait suite à un récent cas dans lequel un adolescent était sorti de sa voie pour aller percuter un jeune couple en moto parceque'il envoyait des messages à sa petite amie. Si le couple avait porté plainte contre le conducteur, il a également porté plainte contre la petite amie de celui-ci, stipulant qu’elle avait sa part de responsabilité, puisque totalement consciente que son ami conduisait au moment de leurs échanges.

Malheureusement, dans ce cas précis, il a été impossible de déterminer clairement que la petite amie savait que son copain conduisait pendant leur discussion. Néanmoins, la Cour de justice a estimé que la plainte du couple était pertinente et qu’elle méritait d’être étudiée en profondeur.

Les prochains cas de justice similaires pourraient voir la condamnation du premier correspondant d’un conducteur impliqué dans un accident, le rendant complice de l’acte. Néanmoins, les charges devraient être limitées, prenant en considération qu’il reste du choix unique du conducteur de répondre aux appels ou d’entretenir les conversations alors qu’il conduit.

Source : The Verge