Le Snep, Syndicat national de l'édition phonographique qui défend les intérêts de l'industrie française du disque, a présenté hier les résultats du marché du disque pour le premier semestre 2008. Les ventes numériques ont le vent en poupe, représentant 36 millions d'euros, soit une hausse de +56,9 % par rapport au premier semestre 2007, et décomposées comme suit :
Selon le Snep, la dégradation du marché physique français du premier semestre 2008 (-17,7 %) est plus forte que celle du marché mondial (-12 %), tandis que la croissance du marché numérique français (+56,9 %) est largement supérieure à la moyenne mondiale (+15 %).
Hadopi à la rescousse ?
Par ailleurs, le Snep qui n'a jamais caché attendre avec une certaine impatience la promulgation de la loi Création et Internet, a regretté par la voix de son président que la rentrée politique chargée allait repousser son vote au Parlement qui n'interviendra pas avant Noël, et non à l'automne comme l'avait souhaité la ministre de la Culture.
Christophe Lameignère s'est toutefois d'une certaine manière réjoui de l'engouement pour le téléchargement : " L'accès à la musique est excellent. Quand c'est illégal, bien sûr, cela fait mal, mais le problème pourrait être que les gens n'écoutent plus de musique. Ce qui n'est pas le cas " (propos relayés par 01net). Reste à savoir si la loi Hadopi posera réellement le contexte nécessaire à un engouement uniquement dirigé vers les offres légales de téléchargement.
- téléchargement Internet : 12,4 millions d'euros (32,3 %)
- téléphonie mobile : 20,3 millions d'euros (+59,5 %)
- streaming et abonnements : 3,3 millions d'euros (x 3,7)
Selon le Snep, la dégradation du marché physique français du premier semestre 2008 (-17,7 %) est plus forte que celle du marché mondial (-12 %), tandis que la croissance du marché numérique français (+56,9 %) est largement supérieure à la moyenne mondiale (+15 %).
Hadopi à la rescousse ?
Par ailleurs, le Snep qui n'a jamais caché attendre avec une certaine impatience la promulgation de la loi Création et Internet, a regretté par la voix de son président que la rentrée politique chargée allait repousser son vote au Parlement qui n'interviendra pas avant Noël, et non à l'automne comme l'avait souhaité la ministre de la Culture.
Christophe Lameignère s'est toutefois d'une certaine manière réjoui de l'engouement pour le téléchargement : " L'accès à la musique est excellent. Quand c'est illégal, bien sûr, cela fait mal, mais le problème pourrait être que les gens n'écoutent plus de musique. Ce qui n'est pas le cas " (propos relayés par 01net). Reste à savoir si la loi Hadopi posera réellement le contexte nécessaire à un engouement uniquement dirigé vers les offres légales de téléchargement.