Le Snep ( Syndicat national de l'édition phonographique ) vient de communiquer les chiffres du marché français de la musique au cours du premier trimestre de l'année 2009. Sur les trois mois, le chiffre d'affaires global a atteint 118,7 millions d'euros, en baisse de 16,4 % par rapport à la même période de l'année dernière où il s'élevait à 142 millions.
Dans le détail, les ventes physiques ( CD et DVD ) ont diminué de 18,5 % pour finir à 101,1 millions d'euros. Les industriels évoquent, comme à l'accoutumée, le phénomène du piratage.
De leur côté, les ventes numériques ( ordinateurs et téléphones mobiles ) ne sont pas parvenues à contre-carrer la chute des ventes physiques. Elles n'ont en effet représenté que 15 % du marché et ont également connu une légère baisse. De 1 %, cette dernière a pour origine la baisse notable des téléchargements depuis les téléphones mobiles ( chansons et sonneries ). Avec une chute de 46 %, les revenus qui en sont issus ont été divisés par deux à 5,3 millions d'euros ( - 4,6 millions ).
Toujours au sujet des ventes numériques, les téléchargements à la carte depuis un ordinateur ont généré 8 millions d'euros, en hausse de 13 %. Enfin, même si elles sont encore marginales, les offres de type streaming ( écoute en ligne ) et les offres par abonnement fonctionnent assez bien. Les premières ont généré des revenus publicitaires de 1,2 million d'euros ( + 0,6 million ) et les secondes de 3,1 millions ( + 0,2 million ).
