Sony bmg logo Sony BMG a déclaré jeudi qu'il allait tenter de récupérer les pertes réalisées suite à la grande affaire des rootkits présents sur ses CD en traduisant en justice la firme responsable de cette technologie controversée.

Dans le cadre de l'affaire déposée dans l'Etat de New York le 3 juillet dernier, le label demande une indemnisation de 12 millions de dollars à The Amergence Group. Ce dernier est accusé d'avoir proposé à Sony BMG des applications qui ne fonctionnaient pas comme promis - ce qui constitue une enfreinte au contrat liant les deux entreprises.

La major accuse également la firme, anciennement connue sous le nom de SunnComm International, de négligence et de pratiques commerciales déloyales. Du côté de Amergence relayée par Betanews, détentrice de la technologie de protection des contenus appelée MediaMax, on estime que les réclamations de Sony sont " sans garanties ".

Amergence a souhaité rappeler à Sony BMG que les personnes ayant poursuivi Sony pour l'utilisation de ces rootkits - des applications s'installant automatiquement lors de l'insertion d'un CD dans la platine de l'ordinateur - mettaient en cause des problèmes techniques non relatifs à la technologie MediaMax. Le japonais a utilisé celle-ci sur environ 4 millions de disques en 2005.

Suite à la découverte de l'utilisation de rootkits dans ces CD, Sony avait du débourser 5,75 millions de dollars pour régler diverses plaintes de consommateurs dans pas moins de 41 Etats des Etats-Unis. En mai 2006, Sony était jugé responsable et coupable dans cette affaire des rootkits.