Qui plus est, cette méthode fait abstraction du Wi-Fi, du Bluetooth et de autres connexions IRDA. Que reste-t-il alors, vous demandez-vous ' Le corps humain pardi !

Chirurgie accoustique...

En effet, selon nos très sérieux confrères du New Scientist, les ingénieurs de Sony se sont penchés sur la possibilité d’utiliser le corps humain comme médium de transmission de signaux. Recherches très vite concrétisées.


Sony musique corps humain small


Dont acte : en faisant passer un signal à travers l’enveloppe charnelle, on pouvait obtenir une liaison totalement fluide. On peut ainsi éviter les problèmes d’interférence ou d’électricité statique que rencontrent parfois nos casques Bluetooth en liaison avec des émetteurs radio.

Les chercheurs ont découvert que ce réceptacle de chair, de sang et d’os qu’est notre corps peut faire office de condensateur, lui-même porteur d’une légère charge électrostatique. En émettant un signal fluctuant sur un morceau de tissu conducteur, le lecteur audio va envoyer une légère charge électromagnétique dans le corps de l’utilisateur.


Bug matériel ou bilan de santé exigé '
Côté réception, une paire de coussins conducteurs logée dans le casque audio permettrait de retrouver le signal qui sera après converti en son. Selon ces ingénieurs, ce procédé ne serait apparemment pas nuisible pour l’organisme.

Détail intéressant pour les mélomanes : le signal haute fréquence peut transmettre des données à une vitesse de 48 kilo-octets par seconde, ce qui, selon Sony, est tout à fait suffisant pour un lecteur de musique.

Les mauvaises langues affirment d’ores et déjà qu’en cas de coupure de signal ou d’interférences, l’utilisateur serait bien avisé de consulter un médecin…
Source : New Scientist