Le géant nippon Sony en a assez de "perdre de l'argent" et cherche par tous les moyens à facturer les échanges de musique qui s'opèrent sur internet.

En fait, plus précisemment, Sony souhaite mettre au point un moyen de facturer les échanges de musique (ou autres) entre particuliers, plutôt que de les interdire.
Pour être plus précis, ces échanges "entre particuliers" correspondent bien entendu au téléchargement illégal effectué par les réseaux de peer to peer.


Nobuyuki Idei, président du groupe, explique :

"Nous devons trouver un moyen d'encaisser de l'argent (lorsque deux internautes s'échangent des contenus)"
"Il ne faut pas interdire à quelqu'un de passer une musique à un ami, c'est tout naturel. Mais il faut pouvoir récupérer de l'argent à chaque transfert (...). Nous sommes en train d'essayer de développer un système qui le permettra".


D'après Idei, il faut punir ces pirates : "il n'est pas admissible de voler de la musique, c'est comme dérober une bouteille dans un rayon, c'est illégal"

Il ajoute également qu'il faut rendre ces échanges légaux en trouvant un moyen de faire payer les internautes.

Une fois ceci effectué, "il faudra encourager les échanges".

Sony encourage donc l'utilisation des fichiers protégés par DRM (gestion des droits numériques), avec la possibilité de télécharger des fichiers, mais ces derniers n'étant lisibles qu'à partir du moment ou l'internaute sera passé à la caisse.

Sony souhaite également l'utilisation par tous les acteurs du domaine d'outils communs, afin de simplifier la vente de musique pour le consommateur.


Dans cette optique, de grands groupes se sont associés et vont créér le "Consortium Coral" qui regroupe entre autre :
  • Sony
  • Hewlett Packard
  • Intertrust Technologies Corporation
  • Philips Electronics
  • Panasonic
  • Samsung
  • Twentieth Century Fox Film

Bref, les industriels de la musique se regroupent pour faire tout ce qui est en leur pouvoir pour endiguer le phénomène du piratage, et surtout proposer une plate-forme légale commune, performante et surtout le moins pénalisant possible pour l'utilisateur.



Source : AFP