Avec plus ou moins d'humour, Elon Musk avait déjà réfuté l'hypothèse d'une attaque extraterrestre pour expliquer l'explosion de la fusée Falcon 9 de SpaceX le 1er septembre dernier sur son pas de tir lors d'un test de routine. Désormais, il estime que l'hypothèse d'un sabotage est improbable.

Cette réaction arrive alors qu'un article du Washington Post a semé le trouble en révélant que la possibilité d'un sabotage a sérieusement été étudiée par SpaceX. Un employé de SpaceX a ainsi tenté d'accéder au toit d'un bâtiment situé à proximité de l'incident et appartenant à son concurrent United Launch Alliance (Boeing et Lockheed Martin).

Dans le cadre de l'enquête, SpaceX aurait voulu vérifier quelque chose de suspect sur la base d'images de vidéos de l'incident montrant une ombre et une tâche blanche sur le toit dudit bâtiment situé à un peu plus de 1,5 km.

Pour le moment, SpaceX se cantonne aux explications obtenues avec l'examen préliminaire des données et débris. Il oriente vers une brèche au niveau du système d'hélium cryogénique dans le réservoir d'oxygène liquide du deuxième étage de la fusée. La cause de la brèche potentielle demeure inconnue.

Une telle inconnue risque de devenir pesante alors que SpaceX a prévu un prochain vol dès le mois de novembre prochain.