Coronavirus ou pas, SpaceX poursuit les déploiements de grappes de nano-satellites pour constituer une constellation suffisante pour son projet Starlink d'accès à Internet depuis l'espace.

Dans un tweet, Elon Musk, son dirigeant, a indiqué que la première beta privée pourrait démarrer d'ici trois mois, tandis qu'une beta publique est envisagée dans les six mois à venir.

La beta privée, qui concernera une partie des Etats-Unis, sera vraisemblablement accessible uniquement aux employés de SpaceX et de Tesla, comme c'est déjà le cas pour d'autres projets, l'entreprise profitant de leurs précieux retours détaillés.

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60 satellites Starlink lancés en même temps

Avec le dernier lancement, Starlink compte désormais 420 satellites actifs mais SpaceX a adressé des requêtes auprès de la FCC (Federal Communications Commission) pour pouvoir disposer ses satellites sur des orbites plus basses qu'initialement prévu.

De 1300 km environ, SpaceX souhaiterait accéder aux orbites basses vers 570 km, à la fois pour améliorer les performances du futur réseau mais aussi pour mieux gérer la politique de gestion des débris spatiaux.

Cette demande, faite pour 2824 des 4400 satellites prévus pour la première tranche du projet Starlink, permettrait grâce aux orbites plus basses de se débarrasser plus rapidement des débris par leur destruction rapide dans l'atmosphère terrestre.

Placés plus bas, le réseau Internet via les satellites profitera aussi de meilleurs temps de latence et d'une meilleure qualité de service sur les latitudes hautes.

Source : Ars Technica