Le premier tir d'essai devant déployer pas moins de 60 nano-satellites pour préparer le déploiement d'une constellation Starlink qui permettra d'assurer un accès Internet depuis l'espace ne sera finalement pas tenté cette semaine par la firme SpaceX.

Des conditions météo contraires ont d'abord obligé à reporter le tir et l'entreprise a finalement décidé de décaler le lancement d'une semaine pour tout revérifier. SpaceX ne donne pas de raisons particulières à ce report mais Elon Musk, son patron, a indiqué qu'une mise à jour logicielle serait effectuée à cette occasion.

SpaceX Starlink satellites

Pour rappel, la constellation Starlink doit se composer de plusieurs milliers de petits satellites en orbite basse pour apporter des capacités d'accès à Internet depuis le ciel, avec la possibilité de combiner les flux localement pour accroître les débits.

Si la constellation finale rassemblera potentiellement jusqu'à 11 000 satellites, un service basique pourra être proposé dès que plusieurs centaines d'entre eux auront été déployés.

Ce premier tir doit permettre de tester la mise en orbite et le déploiement de plusieurs dizaines de satellites en même temps, puis de tester les communications avec le sol. En revanche, les communications entre satellites ne seront pas encore activées.

Elon Musk relevait il y a peu qu'un premier service pourra être lancé après 6 lancements et qu'une couverture moyenne pourrait être établie au bout de 12 déploiements. Ce premier tir d'essai doit conditionner le nombre de lancements réalisables cette année et donc la rapidité à mettre en service le réseau Starlink.

Le succès du futur réseau est aussi conditionné par le calendrier imposé par la FCC (Federal Communications Commission) qui impose les premiers déploiements d'ici l'été 2019. Par ailleurs, d'autres projets similaires sont en cours d'élaboration, à commencer par l'initiative OneWeb et le projet Kuiper d'Amazon.