Souvenez-vous : vous travailliez dans une société ayant un numéro de fax au début des années 90 ' Vous aviez alors reçu une télécopie en provenance d'un pays africain vous proposant de transférer une forte somme d'argent dont vous auriez profité d'un pourcentage ' C'était lui !

Wallace a ainsi provoqué le doute chez des millions d'honnêtes travailleurs, le fourbe. Mais il ne s'est pas arrêté à cet " exploit ".

Après l'ère du fax, il a suivi la modernisation des équipements des sociétés, et ce sont pas moins de 30 millions de spams quotidiens dont il a arrosé la planète. Lorsque le modem est entré dans les foyers au seuil des années 2000, " Spamford " s'est ensuite lancé dans une nouvelle quête pas très chevaleresque : les adwares. Tout ceci ponctué régulièrement de procès qui ne l'empêchaient jamais de récidiver.

Sa dernière trouvaille : des spams pour un adware ! Très fort ! En fait l'astuce est vieille comme le monde mais toujours efficace. Tel le marabout moderne, Wallace infectait, à l'aide de pubs virusées, les PC des spammés, et lorsque la machine devenait rapidement inutilisable, il vendait alors l'antidote pour " nettoyer " la machine. Le premier chef de secte connait ce truc, mais ça prend toujours aussi bien !

La FTC, qui gère aux USA le respect de la concurrence dans le commerce entre autres, a donc mis fin à la sinistre carrière de ce " monsieur ". La justice a en effet pris la décision de placer " Spamford " sous surveillance, ainsi que sa société SmartBot.net. Face à la virulence de cet énergumène, il est souhaitable que ce ne soit pas une promesse en l'air. 30 millions de spams par jour...