No spam logo Souvent décrits comme la première plate-forme de relais du spam à l'échelle mondiale, les USA semblent prendre la mesure du problème avec une justice intransigeante qui n'hésite pas à condamner à de la prison ferme ses ressortissants pris en flagrant délit de pollupostage. Une mise en application de la loi anti-spam de 2003 du pays pour laquelle le gouvernement communique beaucoup et presque toutes les semaines, un spammeur a droit à sa condamnation étalée à la une de la presse spécialisée.

Ce sont souvent de gros spammeurs dont l'activité est entachée de faits aggravants comme le blanchiment d'argent, la vente illicite de médicaments ou dernièrement la diffusion d'images pornographiques directement consultables par le destinataire, quel que soit son âge. Le cas des spammeurs " plus conventionnels " n'est pas pour autant négligé, dernier exemple en date avec la peine prononcée à l'encontre de Todd Moeller.


Un nouveau spammeur sous les verrous
Comme le rapporte Reuters, cet américain de 28 ans originaire de l' Etat du New Jersey, vient d'être condamné par un juge de New York à une peine d'emprisonnement de 27 mois et une lourde amende de 180 000 dollars pour avoir diffusé du mail non sollicité à destination de plus de 1,27 million d'abonnés AOL. Une sentence atténuée suite au plaidé coupable de l'accusé qui avec son complice, Adam Vital qui sera fixé sur son sort la semaine prochaine, a reconnu avoir contourné le système de filtrage mis en place par AOL via le recours à un ensemble de serveurs, en prenant soin de modifier l'en-tête des messages pour éviter la remontée des traces par la police; une tentative qui a visiblement échouée.

Le spam publicitaire faisant l'apologie d'un produit commercial diffusé sous la houlette de Moeller et Vital, leurs auraient permis d'engranger des dizaines de milliers de dollars.