square-enix-logo En perte de vitesse depuis quelques années, le jeu vidéo nippon accepte petit à petit de recevoir de l'aide de la part de développeurs occidentaux.

A ceux qui craignent que le Japon n'en perde son identité, nous n'en sommes pas encore là, et pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir des titres comme Star Ocean : The Last Hope se prélassant encore dans des stéréotypes qui font de plus en plus mal au cœur.

Le producteur de Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers, Akitoshi Kawazu, déclare que Square Enix n'en est pas à modifier ses méthodes de travail pour plaire davantage à une culture qu'à une autre :

"La présence de jeux japonais au sein du marché international n'est pas aussi forte ces temps-ci, et en tant qu'entreprise qui crée et vend des jeux, la réception du marché occidental est naturellement un point d'intérêt pour nous. Cependant, quand nous développons un jeu, nous ne séparons pas notre public cible dans des catégories du type 'japonais' ou 'occidental'."


Un discours qui sonne faux ?
Il serait plutôt question de s'adapter aux goûts des joueurs, selon que certains préfèrent "des niveaux de difficulté supérieurs", ou bien d'autres "davantage de liberté dans un jeu". Mr Kawazu ressent vraiment que "la différence majeure entre les préférences des joueurs japonais et occidentaux réside dans le style artistique".

Soit, mais comment expliquer alors que la chanson thème de Final Fantasy XIII, interprétée par Sayuri Sugawara en version originale, soit remplacée pour l'Occident par un titre de Leona Lewis qui n'a pas été composé pour le jeu ? On se souvient que Suteki Da Ne (FFX) était restée en japonais pour l'étranger, et Square Enix s'est certainement montré frileux quant à tenter d'imposer un morceau japonais en dehors de son pays d'origine (pour le cas de FFXIII). La firme nippone devrait s'intéresser au succès mondial connu par le groupe O-Zone, qui chantait en roumain. Une langue maîtrisée par relativement peu de gens sur la planète, non ?

Source : Destructoid