Cela faisait des mois que l'on s'attendait à voir la station spatiale chinoise Tiangong-1 tomber sur Terre. En perte de vitesse depuis des années, la chute de la station avait été prédite par les experts des différentes agences spatiales, mais aucune ne pouvait prédire au-dessus de quelle zone cela allait se faire.

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Jusqu'au dernier moment, il était impossible de savoir ainsi si des morceaux de la station allaient arriver jusqu'au sol, ni même dans quelle zone cela pourrait se produire.

Finalement, c'est donc au-dessus du Pacifique Sud que la station s'est désintégrée lors de son entrée dans l'atmosphère.

La Chine se prépare désormais à accélérer son programme spatial Tiangong-2 avec la mise en orbite d'une plus large station spatiale à l'horizon 2022. Exclue de l'ISS, la Chine compte bien déployer seule son propre laboratoire spatial et l'échec de Tiangong 1 n'entame pas sa détermination.

Malheureusement, le pays accumule déjà du retard dans ses programmes, notamment depuis l'explosion de sa fusée Longue Marche 5 en été 2017. Cet échec a entrainé le report du lancement de la sonde Chang'e 5 qui devait collecter des échantillons sur la Lune et ce n'est qu'en 2019 que le programme sera lancé. La Chine a maintenu son objectif d'envoyer des hommes autour de Mars d'ici 2020 et d'y poser son propre rover.