Google aurait dû effacer les données collectées illégalement lors du passage des véhicules Street View et a été sanctionné par les régulateurs de plusieurs pays tout en promettant d'effacer les informations litigieuses.

Cependant, Google a alerté les mêmes instances pour les informer que certaines données n'avaient toujours pas été effacées et pour demander la marche à suivre. L' ICO britannique ( Information Commissioner's Office ) a fait part de son mécontentement et demandé un accès immédiat à ces données pour les analyser.

Selon ce que l'instance trouvera, des sanctions pourraient être décidées contre Google. Mais le Royaume-Uni n'est pas le seul pays concerné. Le groupe américain détient toujours des données litigieuses concernant plusieurs pays, dont la France.

La Cnil vient d'indiquer avoir reçu le 27 juillet une communication de Google indiquant qu'une partie des données censées avoir été détruites en 2011 était toujours en sa possession malgré les assurances antérieures de leur effacement.

Rappelant qu'elle a sanctionné Google en mars 2011 par une amende de 100 000 € dans le cadre de l'affaire des données litigieuses collectées via Street View et avoir été informée en juin de la même année de la destruction en cours de ces données, elle demande, comme l'ICO, un accès rapide aux données restantes de Google et leur conservation sécurisée " le temps de pouvoir mener toutes les investigations nécessaires ".