Alors qu'elle n'était encore qu'un vague projet connu sous l'appellation Nintendo NX, la Switch était supposée opérer sous Android. La sortie de la machine il y a quelques semaines a prouvé le contraire, mais les rumeurs étaient pourtant bien fondées.

Selon Kirt McMaster, le fondateur de Cyanogen, Nintendo l'aurait ainsi contacté en vue d'un partenariat visant le développement d'une version spécifique de CyanogenMod (sous Android donc) qui aurait ainsi pu être l'OS de la Switch.

Le fondateur de Cyanogen est revenu sur ces rumeurs et confirmé que l'approche de Nintendo était bien réelle, mais que sa société avait fait le choix de ne pas collaborer avec la marque. Ce refus aurait été motivé par le fait que Nintendo aurait souhaité un OS fermé pour éviter que les utilisateurs ne lancent les applications de leurs choix ou que le piratage soit trop simple sur la machine. Or, pas question pour Cyanogen de renier ses convictions : le groupe a toujours mis en avant l'open source et sa communauté d'utilisateurs et de développeurs.

Face à cette réponse négative, Nintendo se serait donc tournée vers un kernel personnalisé "avec des bouts d'Android" indique Kirt McMaster qui précise par ailleurs espérer voir Nintendo ouvrir son OS à l'avenir. Une situation qui parait peu probable au regard des stratégies actuellement déployées par l'ensemble des constructeurs de consoles de jeu.