Cette technologie mise au point par la firme SGT, c’est un lecteur d’empreintes digitales à destination des armes à feu. Celui-ci scanne les empreintes de la personne afin de déterminer si elle est bien le propriétaire ou l’une des personnes autorisées à utiliser l’arme à feu. Si ce n’est pas le cas, la détente est désactivée et la personne ne peut pas tirer.
Là où la technologie permettrait de sauver des vies, c’est avec les enfants tout d’abord. Charlie Miller, co-fondateur de la société, évoque la fusillade qui a eu lieu fin 2012 à l’école primaire de Sandy Hook, où l’arme d’une mère a été utilisée par le fils, 20 ans, pour tuer 20 enfants et 6 adultes. Sans compter la mère et le tireur lui-même, qui s’est donné la mort après son acte.
Mais elle aurait également un grand intérêt sur les champs de bataille, avec l’ennemi qui ne pourrait pas utiliser les armes dérobées. Quelque 20 000 empreintes digitales peuvent en effet être enregistrées pour chaque arme.
La technologie est là. SGT fait maintenant appelle aux investisseurs et espère démarrer la production de masse d’ici deux mois, pour la livraison des premières armes équipées d’ici un an.
