Renaissance_Numerique La Commission pour la nouvelle télévision publique a fait état la semaine dernière de ses pistes de réflexion pour le financement de la réforme de France Télévisions. Parmi ces pistes, l’idée d’une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie et des FAI et plus encore, sur les recettes publicitaires de l’Internet fait son chemin. Après la levée de boucliers de l’Asic, c’est au tour de Renaissance Numérique de manifester son hostilité à l'égard de l’éventualité d’une telle mesure. Une position pas vraiment surprenante de la part de cette association militant pour l’Internet pour tous en 2010.


La pression s’accentue
" Une telle taxe irait à l’encontre du développement de l’économie numérique qui est pourtant un réservoir d’innovation, de croissance et d’emplois pour la France de demain ". Au même titre que l’Asic, Renaissance Numérique est particulièrement étonné de l’élargissement de cette taxe prôné par la Fédération Française des Télécommunications : " Beaucoup de sites Internet vivent exclusivement de la publicité. La taille de cette économie est faible. (…) Si pour un opérateur télécom, le chiffre d’affaires de ses portails Internet représente environ 1 % de ses recettes, les autres acteurs tirent souvent 100 % de leur recette de la publicité sur Internet. "

Finalement Renaissance Numérique pose LA question : " Au nom de quel principe, un média en financerait-il un autre ? "