Début 2011, le salon CES de Las Vegas avait été marqué par une forte présence de nouveaux produits embarquant des processeurs mobiles Nvidia, dans des smartphones ou des tablettes, ce qui a permis à la famille Tegra de se faire un nom malgré la présence sur le marché de géants comme Qualcomm ou Texas Instruments.

Par un positionnement malin en amont des offres de ses concurrents, quitte à ne pas forcément faire appel aux dernières architectures mais en proposant rapidement des processeurs quadcore, la famille Tegra 3 s'est retrouvée dans de nombreux appareils.

En 2013, alors que Texas Instruments a choisi de sortir de ce marché pour se consacrer à l'infotainment automobile, Nvidia a dévoilé sa plate-forme Tegra 4 sous ARM Cortex A15 avec l'espoir de rééditer ses exploits des deux années précédentes.

Nvidia_Tegra_4.GNT  Sauf que cette fois, Qualcomm a annoncé ses propres processeurs SnapDragon 600 et 800 avec une disponibilité immédiate pour le premier, que l'on retrouve déjà dans les smartphones lancés au premier semestre.

Par ailleurs, la concurrence des fabricants de puces chinois comme MediaTek ou Rockchip sur les processeurs mobiles d'entrée de gamme est toujours plus forte. Résultat, malgré quelques jolies présences dans des appareils signés Toshiba, Asus ou HP, la plate-forme Tegra 4 s'écoule en quantités limitées.

Nvidia Tegra 4i logo  Le site Digitimes évoque des questions de prix élevés, malgré des performances de premier plan, et l'absence d'intégration directe du modem LTE, comme facteurs limitants qui a tendance à pousser les fabricants vers des solutions moins onéreuses.

Il faudra donc peut-être attendre la variante Tegra 4i, avec une architecture différente ( ARM Cortex-A9 R4 ), plus compacte (pouvant être embarquée dans des smartphones) et avec modem LTE intégré pour générer du volume...mais pas avant  la fin de l'année au mieux.

Pendant ce temps, les annonces concernant des appareils sous SnapDragon 800 commencent à émerger, à l'image de la phablet Sony Xperia Z Ultra.

Source : Digitimes