110 personnes se sont vues abonnées sans en être averties à TELE2. Pire, pour celles et ceux qui ont tout de suite souhaité rompre, des frais de résiliations avec menaces leur ont été réclamés. L'affaire va être portée devant la justice.

Pour ceux qui s'en souviennent, on avait connu ce type de pratique il y a quelques années. Il s'agissait d'abonner d'office quelques personnes chez un prestataire sans leur consentement. L'affaire révélée il y peu nous rappelle qu'en la matière, la vigilance reste de mise. Et que certains ne reculent vraiment devant rien pour " faire leur business "...

Logo tele2 bis L'affaire se déroule dans la bonne ville de Bourges dans le Cher ( ! ) où 110 plaintes viennent d'être déposées. En cause, l'opérateur alternatif TELE2 dont certains employés d'une filiale nommée DP services auraient abonné des personnes sans leur consentement, simplement en les choisissant au hasard dans l'annuaire et en signant les contrats à leur place. Gonflé ! Une vingtaine de personnes se sont même vu réclamer des frais par une autre société intermédiaire en échange d'un désabonnement tout à fait compréhensible en de pareilles circonstances. Les consommateurs récalcitrants auraient alors été menacés de poursuites en cas de refus.

Olivier Anstett, le directeur général adjoint de l'opérateur TELE2 s'est exprimé à ce sujet en déclarant que les problèmes seront réglés d'ici peu, les personnes seront remboursées et il a invité les quelques victimes encore inconnues à se manifester. " L'ampleur du problème dans le Cher est assez unique. Une équipe est partie à la dérive et pendant assez longtemps ", a t-il ajouté.

L'enquête de police étant terminée, l'affaire sera la semaine prochaine sur le bureau du juge. Affaire à suivre comme on a coutume de dire...

En attendant, elle est portée à la connaissance des lecteurs qui seront avertis qu'il faut toujours bien lire un contrat même s'ils ne l'ont pas sous la main. ;-)

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Source : LCI