Justice logo pro L'Alsace.fr rapporte que le tribunal correctionnel de Colmar vient de condamner un trentenaire pour le téléchargement illégal de 1 129 films. Une amende de 2 000 euros avec sursis et le versement de 5 700 euros de dommages-intérêts aux plaignants dont plusieurs sociétés d'édition vidéo.

Du temps où il était étudiant, l'homme avait éveillé les soupçons en publiant dans un forum une liste de 400 films téléchargés qu'il proposait de partager gratuitement. Déjà un premier indice et en sa possession 1 683 CD aujourd'hui confisqués où l'ensemble des films accumulés avaient été gravés.

Les faits qui lui ont été reprochés remontent à 2003 mais le condamné a su rebondir sur l'actualité pour plaider sa cause. Il a en effet indiqué que si la loi Hadopi avait été en vigueur à l'époque, un premier e-mail d'avertissement aurait suffi à lui faire stopper ses téléchargements illégaux. S'il le jure...

Il a également déclaré qu'au moment des faits les FAI " essayaient de vendre leurs offres haut débit justement pour le téléchargement illégal de films ". Un argument de défense qui d'une manière détournée doit probablement plaire à la Sacem dans le domaine musical, puisque son président estime que " l'explosion des échanges non autorisés est liée au développement de l'Internet à haut débit ", et c'est pourquoi il souhaite que les FAI rémunèrent la création via une contribution sur leur chiffre d'affaires.

" Pirate " mais aussi acheteur avec en sa possession plus de 600 DVD originaux.