Séminaire contenus créatifs en ligne, Albanel fait son bilan
Le par
Jérôme G.
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Sous la présidence française de l'Union européenne vient de se tenir à Paris, et notamment en présence de représentants de la Commission européenne, un séminaire intitulé contenus créatifs en ligne. La ministre française de la Culture tire un premier bilan.

Pour Albanel, le constat est invariablement le même avec toujours désigné comme principal obstacle au développement de l'offre légale en ligne... le piratage ici qualifié de masse, avec la France qui détiendrait à ce niveau un " triste record ". Un premier obstacle à faire sauter avec une approche " pédagogique et préventive ", en ne privilégiant pas la voie judiciaire pour des millions de pirates occasionnels selon la ministre.
La lutte contre le piratage
Cette approche doit fédérer l'ensemble des acteurs allant des artistes, aux producteurs en passant par les fournisseurs d'accès et les hébergeurs se faisant l'écho d'un même message : " le piratage détruit la création ". Dans son discours, Albanel parlera plus loin de campagne de sensibilisation à l'école, d'un site informant sur les risques liés au piratage et de l'importance des droits d'auteur, ou encore de la création d'un observatoire européen du piratage pour recenser et diffuser des statistiques fiables.
Alors que la réflexion est également engagée sur la responsabilité des prestataires de l'Internet, la généralisation à l'échelle européenne de l'envoi de messages d'avertissement personnalisés aux internautes a aussi été évoquée.
L'interopérabilité... des DRM
Selon Albanel, pour faire reculer le piratage et en faire un " risque inutile ", l'offre légale doit être à la hauteur et sur plusieurs critères. Richesse de l'offre, facilité d'utilisation et prix abordable. Elle évoquera ainsi l'interopérabilité concrète des DRM et avant d'en arriver là, une signalétique pour informer les consommateurs européens sur les restrictions induites.
S'adressant aux participants du séminaire, la ministre a indiqué : " Le niveau européen vous a semblé particulièrement pertinent pour constituer un groupe de recherche en matière d'interopérabilité, autour d’un laboratoire dédié. Cette structure pourrait réunir des représentants des industries culturelles et des fournisseurs de DRM, afin d’envisager les différentes solutions permettant l'interopérabilité de ces dispositifs. (...) A défaut d’un accord, il faudrait se poser la question d'une solution alternative sous la forme d’une norme ouverte ".
Le réexamen de la chronologie des médias aura également droit à quelques lignes, mais un " réglage fin " pour ne pas pénaliser les sorties en salle.
Complément d'information
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Alors que la pratique semble plutôt à la baisse, l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle tire la sonnette d'alarme pour le téléchargement illégal dans l'Hexagone.
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Selon les conclusions d'une étude de recherche universitaire, les actions de censure et blocage à l'encontre de sites pour du téléchargement illégal ne permettent pas de l'enrayer, bien au contraire.
Vos commentaires
quand bonne nouvelle rime avec Albanel :jap:
Par "Richesse de l'offre", elle a sans doute voulu dire "richesse des maison de disque" !
"facilité d'utilisation" : Personne pour lui demander en direct de faire une installation d'un morceau avec drm sur un lecteur incompatible ?
"prix abordable" : encore un truc qui ne veut rien dire. Une Ferrari à 300 000 € est abordable pour celui qui en gagne 10 fois autant pas mois.
En clair, et selon mon maitre à pense, quand on en sait pas plus que ça, on a qu'à fermer sa gueule ; et quand bien même elle s'rait pas venue, on s'rait pas faché
ca m enerve de lire ca, ca montre l imcompetence notoire de ce genre de personne. un DRM ne peut pas par definition etre interoperable.
c est comme parler de IE et les normes W3C.
"norme ouverte" deja fait, a abouti au crackage de ceux ci.
arretons de prendre les gens pour des cons, le format interoperable est un format sans restrictions et avec specifications ouvertes pour l encodage et le decodage.