Cela fait plusieurs mois que les utilisateurs attendent de voir Free Mobile proposer des offres de téléphonie incluant un mobile "subventionné. Une offre qui a toujours été critiquée par Xavier Niel qui la considère comme un "crédit déguisé".

Free Mobile 4G  Mais puisque la plainte de l’opérateur contre SFR pour concurrence déloyale a échoué, Free Mobile avait annoncé venir jouer sur le terrain des autres opérateurs et proposer " quelque chose de plus simple et de plus attractif que ce qui se fait aujourd’hui."

Premier coup de canon, une offre lancée au mois de juillet avec Vente Privée qui proposait des forfaits illimités intégrant 6 Go de Data et un smartphone pour 39,99 euros par mois.

Ce à quoi les opérateurs ont rapidement réagi en adaptant les tarifs et la Data de leurs forfaits avec mobile. Mieux encore, aujourd’hui certains opérateurs proposent leur smartphone maison gratuitement avec les forfaits. ( Virgin avec son forfait Telib à 19,99 € ou plus récemment Bouygues avec son Bs 427 compatible 4G proposé à 9,90 € sous condition d’engagement)

Alors en quoi Free Mobile pourrait-il faire mieux que la concurrence qui semble avoir occupé le terrain pendant son absence ?

Pour le cabinet HSBC, Free mobile devrait faire une entrée sur " la même politique de subvention des terminaux de ses concurrents en offrant 33% de réduction sur le prix du forfait.". Une hypothèse partagée par Oddo qui nuance en parlant de "rabais de 25 à 45% dans ce marché subventionné." BNP Paribas mise désormais sur une baisse de prix allant jusqu’à 10 € par mois comparé à la concurrence, mais pas au-delà.

D’autres experts excluent totalement la subvention de smartphone cumulée au forfait sans engagement : " c’est juste impossible, Ou Kamikaze. En même temps c’est anti-génétique pour Free. Free est un opérateur jeune qui n’a pas connu les mauvais payeurs." En effet, depuis la mise en place de la loi Châtel, le prix des forfaits téléphonique est grandement dépendant de la valeur du smartphone choisi. Les opérateurs doivent impérativement trouver une rentabilité en prenant en considération la possibilité d’un départ anticipé de leurs clients profitant de la Loi Châtel pour rompre leur contrat à partir du 13e mois.

Une autre hypothèse plus intéressante implique un partenariat avec Apple : " Free pourrait passer un accord de revenu avec un constructeur : Apple a tenté, au lancement du premier iPhone, de se rémunérer sur les communications par une commission sur les forfaits." Les deux sociétés pourraient ainsi trouver un accord dans lequel tout le monde y trouve son compte.

La Tribune nous rappelle également un autre système mis en place en Europe par Vodafone qui propose de la location de smartphone sur 12 mois. Un système présenté à double tranchant, car il nécessite la contraction d’une assurance pour prévenir la facturation intégrale du mobile en cas de perte, casse ou vol.

Plus simplement, et selon la logique traditionnelle de Free, l’opérateur pourrait ne pas choisir de jouer sur le prix, mais plutôt sur les services proposés. Ainsi, on pourrait envisager des forfaits Data illimités, la compatibilité 4G, un roaming international gratuit dans toute l’Europe avant l’heure, ou même plus simplement en instaurant des frais de résiliation couvrant le prix du mobile pour toute personne souhaitant quitter l’opérateur à partir de 12 mois.

Source : La tribune