Test Volant Thrustmaster RGT FFB Pro Clutch Edition

Fous des volants

Qui n'a jamais rêvé de conduire un jour une voiture de course ' A cette question l'on peut répondre sans trop s'avancer : personne ! C'est vrai après tout, tout un chacun disposant du permis, majeur et vacciné a un jour eu envie de voir ce que ses compétences "encadrées" par nos amis des forces de l'ordre pouvaient donner lorsqu'on ôtait ces dites limites. Seulement la réalisation d'un tel souhait n'est pas à la portée de toutes les bourses. En général, il faut bien compter une centaine d'euros pour deux ou trois malheureux tours sur un circuit dénué d'intérêt et bien sûr en respectant les consignes des instructeurs. Non, non, non ! Ce n'est pas comme ça qu'on avait imaginé le truc.

Parce que ce que l'on veut nous, c'est de la liberté, c'est du freestyle, c'est de pouvoir tourner et tourner encore pour améliorer les chronos, sentir les roues se cabrer au moindre survirage, lécher les vibreurs du bord de piste, raser les ravins de notre rallye préféré ou bien sentir l'odeur de la gomme fraîchement répandue sur le bitume. Pour les odeurs, autant vous le dire tout net, nous ne pourront rien pour vous pour le moment... Par contre pour tout le reste... pour tout le reste il y a une solution : l'achat d'un volant à installer sur son PC accompagné du jeu de course de son choix.

 Le voilà donc l'objet de tous les désirs

Et c'est là qu'entre en action le dernier né de la gamme Thrusmaster, le RGT FFB Pro Clutch Edition. Ce produit, qui lui aussi coûte une petite centaine d'euros (105 en moyenne) nous permet d'assouvir nos désirs sur un laps temps bien plus important. Mais bon bien sûr, avant tout achat vous espérez pouvoir compter sur votre site favori....Là encore vos souhaits sont exaucés puisque vous trouverez dans les pages suivantes le test de ce petit bijou. Vroum, vroum, c'est parti.

C'est rond et ça tourne...

Le volant est donc recouvert d'un grip qui, non content de vous autoriser à tenir fermement le dit engin sans le voir vous échapper, laisse mieux respirer les deux objets essentiels à la conduite et qui vont nous mener vers un succès certain : vos mains. On peut donc jouer sur ce volant pendant de longues heures sans que la transpiration ne vienne altérer la maniabilité de notre auto. Dommage pour les puristes qui ne jouent qu'avec des mitaines en cuir et les lunettes Ray Ban, ici cela ne sert à rien. En plus il s'agit d'un volant trois branches ce qui permet de faire le cake en ne conduisant qu'avec deux doigts même si la manip’ est déconseillée si on veut éviter les entorses et faire un tour complet du circuit en moins de 14 minutes.

 Les possibilités de réglages existent, reste à trouver les bons pour vous.

Les pédales quand à elle sont en aluminium poli (NDLR: cela fait effectivement un peu description de la roue de la fortune mais on n'a pas trouvé mieux...). Au nombre de trois elles sont ajustables pour un confort d'utilisation plus important. La précision du nombre de pédales n'est pas anodine car en fait ce pédalier est un des rares à vous proposer en plus du frein et de l'accélérateur (pour les bourrins que nous sommes) la pédale d'embrayage. On pousse ainsi le réalisme à son paroxysme. Certes, tous les jeux ne vous permettent pas d'utiliser cette fonctionnalité mais comme l'on dit, qui peut le plus, peut aussi le moins. La boîte de vitesse quant à elle est de type séquentielle, c'est à dire manœuvrable vers l'avant ou l'arrière pour passer les vitesses "à la volée " (sans utiliser l'embrayage) ou en débrayant.

Pour compléter le tout, le volant est agrémenté de quatre palettes situées justes autour de l'axe central et à portée des mimines. Elles constituent un autre accessoire permettant de passer les rapports mais sans lâcher le volant. Enfin, on trouve sur les branches principales du volant, quatre boutons sur la droite, un pad sur la gauche et trois derniers boutons sur le bas. A la limite, on croirait presque une éruption cutanée intempestive tellement il y a de boutons sur l’objet. Mais bon, on a suffisamment crié dans le passé de ne pas avoir d’options pour regretter cette fois qu’il puisse y en avoir trop, non '

Vas-y Bernie, passe la seconde !

Installation

En ce qui concerne l’installation, avouons que celle-ci est des plus simples. Elle se décompose en deux phases : l'installation physique du matériel et l'installation logicielle.
Pour la partie physique, il suffit de faire les raccordements comme cela est (très bien) indiqué sur la notice. Point de problème. Seuls les réglages des pédales qui requièrent l'utilisation d'un tournevis et le serrage du boîtier principal sont à étudier pour une meilleure disposition. Ainsi mis en place, il ne manque plus qu'un siège confortable et pas trop haut si possible pour avoir réellement la sensation de se trouver à l'intérieur du baquet d'un bolide prêt à un run. Il ne reste plus qu'à opérer l'installation logicielle pour pouvoir enfin toucher au nirvana.

Ici également tout va très bien. L'installation est automatique sous XP SP2 et peut se faire dans tous les autres cas grâce aux drivers fournis. C'est une évidence de le dire, certes, mais après tout c'est mieux lorsque l'on n’a pas absolument besoin d'aller se taper un téléchargement sur un site annexe pour les obtenir. Voila, tout est prêt, il ne nous reste plus qu'à paramétrer notre ensemble pour que tout soit parfait. L'interface permettant d'ajuster tout ceci est elle aussi très au point. Vous pouvez donc définir vos préférences afin d'optimiser la sensibilité en fonction de votre dextérité.

 LE fameux pédaliers à trois unités, réglable de surcroît !

Prise en main

C'est à ce moment que les préliminaires décrits précédemment prennent une toute autre dimension. Car si l'on a bien passé 10 minutes à ouvrir la boite puis installer notre barda, ce n'est franchement pas grand chose en comparaisons des heures de bonheur que l'on sent pouvoir passer. Au moment même où vous prenez part à la première course volant en main, vous pénétrez dans un autre monde. Cela est vrai pour les non habitués à ce type de matériel mais aussi pour ceux qui changent régulièrement leur appareil pour suivre les évolutions. Et des évolutions ce volant en dispose : 5 axes de jeu, un retour de force réellement bien géré, une comptabilité avec les soft jamais mis en défauts sur les différents jeux utilisés pour notre test (Flatout 2, NFS Carbon, GTR 2) et des sensations garanties.

And the winner is...'