Texas Instruments teste deux nouveaux chipsets qui devraient permettre à la téléphonie mobile de troisième génération de faire un sérieux bond en avant.

La firme américaine Texas Instruments a dévoilé à Tokyo deux nouveaux types de chipsets destiné à la téléphonie mobile de troisième génération (3G), et testé en ce moment par l'opérateur nippon NTT DoCoMo.

Ce nouveau matériel intègre un modem accompagné de son propre processeur, afin d'améliorer les performances en réception et en lecture de fichiers vidéo. Les analystes s'interrogent cependant sur la portée d'une telle annonce, quand on sait que les principaux concurrents de Texas Instruments sur ce segment –Intel, Renesas, Freescale et Philips, notamment--  ont des projets similaires à court terme.

Plus intéressant peut-être, la présentation par le fabricant texan d'un autre chipset plus spécifiquement dédié aux appareils bon marchés tels que consoles de jeu portables et téléphones mobiles intégrant des jeux: en offrant jusqu'à 30 images par secondes, ce nouveau processeur devrait améliorer sensiblement, et à moindre coût, le rendu graphique sur des matériels dont c'est traditionnellement le point faible.

Selon un spécialiste, la faible pénétration de la 3G sur les marchés européens tient essentiellement au fait que peu de mobiles vraiment adaptés y ont été commercialisés. L'offre de Texas Instruments pourrait changer la donne, en offrant plus de fonctionnalités pour moins cher. Le constructeur de Dallas affirme équiper en puces la moitié des appareils de troisième génération vendus dans le monde, notamment grâce à un partenariat actif avec le premier fabricant mondial de terminaux mobiles, le Finlandais Nokia.