Le nouveau Top500 (score sur le benchmark Linpack) vient d'être publié. Dans ce classement bi-annuel des supercalculateurs les plus puissants au monde, le podium demeure inchangé par rapport à la publication de novembre.

À la première place, on retrouve donc le supercalculateur américain Summit qui est équipé de processeurs Power9 à 3,07 GHz avec chacun 22 cœurs et un total de 2,4 millions de cœurs. Des GPU Nvidia Tesla V100 autorisent des applications d'intelligence artificielle.

Le système Summit dispose de 2,8 pétaoctets de mémoire RAM et affiche une puissance de calcul de 148,6 pétaflops, soit 148,6 millions de milliards d'opérations par seconde.

Summit-supercalculateur
Sur la deuxième marche du podium, on retrouve un autre système américain avec Sierra pour une puissance de calcul de 94,6 pétaflops. Avec ses processeurs fabriqués en Chine, le supercalculateur chinois Sunway TaihuLight - qui avait longtemps occupé la première place du Top500 - affiche une puissance de calcul de 93 pétaflops.

Pour la première fois dans le Top500, tous les systèmes classés sont au minimum au-dessus de la barre du pétaflop. Six mois auparavant, ce n'était pas le cas pour plus de 70 supercalculateurs classés. Dans le Top 10, les États-Unis occupent la moitié des places.

C'est toujours la Chine qui possède le plus grand nombre de supercalculateurs classés (219), devant les États-Unis (116) et le Japon (29). Toutefois, la performance totale est à l'avantage des USA. La France arrive en quatrième position avec 19 supercalculateurs. Le premier d'entre eux est le Pangea III de Total avec une puissance de calcul de 17,6 pétaflops (11e place du classement).