" Accélérer le déploiement des réseaux fixe et mobile ", c'est ce qu'a demandé le gouvernement aux opérateurs télécoms dans le cadre d'une première réunion de travail sous l'égide du ministère de la Cohésion des territoires.

La couverture de l'ensemble du territoire en très haut débit fixe d'ici 2022 et l'accélération de la couverture mobile avec " la fin des zones blanches 4G " sont présentées comme une priorité d'action du gouvernement.

Dès septembre, les opérateurs devront fournir une " feuille de route détaillée " pour parvenir à un tel objectif. Un " observatoire unique de la couverture numérique " avec une actualisation trimestrielle sera par ailleurs mis en place.

Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a évoqué la garantie d'un accès au très haut débit au plus tard d'ici 2022 partout en France. Le mois dernier, le président de la République avait précisé l'association de diverses technologies, dont fibre optique et 4G (fixe).

Dans un entretien accordé aux Échos, Pierre Louette, le président de la Fédération Française des Télécoms (dont Free ne fait pas partie), s'est dit prêt à accepter un " New Deal " dans les télécoms. " Nous espérons un changement de paradigme en matière de fiscalité et d'aménagement du territoire. " Si des efforts sont consentis, une contrepartie est donc demandée au niveau de la fiscalité.

En début d'année, Sébastien Soriano, le président de l'autorité des télécoms (Arcep), avait regretté le retard pris par la France dans le très haut débit fixe mais aussi la 4G. Il avait par ailleurs évoqué sa crainte que des groupes comme Orange et SFR n'investissent dorénavant davantage dans les médias que dans les déploiements.