D'après l'observatoire des marchés des communications électroniques publié par l'Arcep, près de 6 millions de logements sont éligibles aux offres FTTH au 31 mars 2016. Une progression de 37 % sur un an et l'ajout de 370 000 logements éligibles supplémentaires au premier trimestre.
Un point notable souligné par l'Arcep est que parmi les 6 millions de logements éligibles, 2,4 millions sont situés hors des zones très denses et 850 000 sont éligibles par le biais des réseaux d'initiative publique pour lesquels la croissance trimestrielle a été élevée.
En termes d'abonnements, cela se traduit par 1,6 million d'abonnements à des offres en fibre optique jusqu'à l'abonné, soit 27 % du nombre de logements éligibles au FTTH. La progression est de 160 000 abonnements au premier trimestre.
Pour le très haut débit à plus de 100 Mbps en débit descendant, le FTTH - qui offre de meilleurs débits montants - n'est pas seul sur les rangs. La technologie fibre optique avec terminaison coaxiale est derrière 1,2 million d'abonnements sur un total de 7,3 millions de logements éligibles. Un ratio de plus de 16 % qui est plus bas que pour le FTTH.
La définition retenue pour le très haut débit est celle d'un débit descendant supérieur ou égal à 30 Mbps. Indépendamment de la technologie (FTTH, réseaux avec terminaison coaxiale, VDSL2), le nombre d'abonnements est de 4,5 millions sur un total de 14,8 millions de logements éligibles.
Dans le cadre du plan France Très Haut Débit, le déploiement des réseaux d'accès très haut débit doit couvrir l'ensemble du territoire d'ici à 2022. Avec 30 millions de lignes cuivre, le haut débit fédère actuellement 22,5 millions d'abonnements.
