twitter-bird-logo Selon une dépêche AFP parue sur le site de l'Assemblée nationale, son président Bernard Accoyer a décidé de soumettre le cas des députés dits twitteurs au bureau de l'Hémicycle.

Le service de microblogging connaît en effet une certaine popularité sur les bancs de l'Assemblée, mais grand adepte de l'outil, le député Lionel Tardy a brisé via Twitter un huis clos. Ce fameux huis clos s'est tenu lors de l'audition de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes par la Commission des Affaires culturelles. C'est donc une affaire de football qui vaut un carton rouge à Twitter !

Sur son blog, le député incriminé parle d'une " tartufferie " en évoquant ledit huis-clos :

" Un certain nombre de personnes me reprochent de transgresser les règles. Cela m'amuse un peu, car nombre de personnes ont transgressé le huis clos, mais ils l'ont fait à l'ancienne, en envoyant des SMS sous couvert d'anonymat aux journalistes.

[…]

Ce huis-clos n'avait pas lieu d'être. À moins de sérieuses raisons comme le secret défense ou le secret des affaires : le travail des députés et notamment les auditions doivent être publiques ! Que ce soit pour l'audition de Madame Marais, présidente de l'Hadopi ou celle de Messieurs Domenech ou Escalettes, le huis clos a été demandé par les auditionnés pour leur confort personnel.

C'est inacceptable que les députés cèdent à de telles exigences de la part de ceux qu'ils auditionnent ! "

Pas de nouveau huis clos pour le moment et en attendant la suite éventuellement donnée par le bureau de l'Assemblée nationale, Lionel Tardy continue de twitter sans vergogne... en direct de l'Assemblée.