Régulièrement, la question de l'entrée en bourse du service de micro-blogging Twitter est soulevée et tout aussi régulièrement, ses représentants y apportent une réponse négative. C'était déjà le cas quand la frénésie des investisseurs était pourtant palpable avant l'arrivée de Facebook sur les marchés publics, cela l'est encore plus alors la plupart des réseaux sociaux récemment entrés en bourse connaissent plus de déboires que de réussite.

Facebook, par son poids économique et son nombre d'abonnés, est bien sûr emblématique de cette situation, mais d'autres valeurs du Web qui semblaient être capables d'assurer une forte croissance après leur IPO ont connu des revers, beaucoup se retrouvant sous leur valeur d'introduction.

Twitter-logo  Twitter, de son côté, semble toujours avoir eu conscience de la fragilité de son modèle économique, malgré le soutien solide et régulier des investisseurs, et de la nécessité de l'affermir avant de surfer sur les marchés publics.

Dick Costolo, son CEO, a de nouveau écarté l'idée d'une entrée en bourse à court terme, privilégiant toujours sa croissance et mettant en place les moyens nécessaires pour générer des revenus solides.

Cette volonté de rester à l'écart des marchés boursiers existait déjà bien avant l'entrée en bourse difficile de Facebook qui n'en est donc pas la cause mais ne peut qu'inciter Twitter à maintenir sa stratégie d'indépendance.

Il a également rejeté l'idée d'un rachat par un autre groupe, alors que des rumeurs à ce sujet reviennent régulièrement ( Google, Microsoft, Facebook sont des clients réguliers pour ces affirmations ). Dick Costolo, connu pour ses qualités de gestionnaire, avait d'ailleurs été choisi comme CEO avec l'idée de faire passer Twitter de la bonne idée à l'idée qui génère des revenus.

Il entend conserver toute sa liberté d'action pour continuer de faire progresser la société, sans les contraintes inhérentes à une cotation sur les marchés publics. Plus tard, peut-être...

Source : AFP