Aux États-Unis, les familles de deux hommes tués en novembre 2015 en Jordanie avaient porté plainte contre Twitter. Le groupe Etat islamique avait revendiqué la responsabilité de la mort de ces hommes qui travaillaient pour le gouvernement américain dans un centre d'entraînement de policiers à Amman.

Une des veuves avait notamment accusé le réseau social d'avoir favorisé la croissance fulgurante de l'Etat islamique. La plainte estimait que Twitter avait fourni un soutien matériel à ce groupe terroriste en lui permettant la création et l'utilisation de comptes. Un soutien qui aurait été une cause de l'attaque de novembre perpétrée par un officier de police jordanien ayant étudié au centre.

Un juge californien vient de rejeter cette plainte (PDF). Il a considéré que Twitter avait agi en conformité avec la loi. " Twitter ne peut être traité comme un éditeur ou interlocuteur de la rhétorique haineuse de l'Etat islamique et n'est pas responsable des faits reprochés. "

Sous un délai de vingt jours, les familles ont la possibilité de soumettre une plainte modifiée. En France, le père d'une jeune femme tuée dans les attentats de Paris en novembre dernier a porté plainte en juin contre Facebook, Google et Twitter. Il leur reproche de laisser l'Etat islamique recruter, lever des fonds et répandre sans propagande par leur entremise.