Le rachat de Twitter semble tourner court. Les noms de plusieurs candidats potentiels au rachat ont circulé ces dernières semaines. Parmi ceux-ci, Alphabet (maison-mère de Google), Walt Disney ainsi que Verizon, Microsoft et Facebook dans une moindre mesure. Au bout des rumeurs, il ne restait plus que Salesforce en lice qui se désiste à son tour.

Au Financial Times, le patron de Salesforce a déclaré : " Dans ce dossier, nous nous sommes retirés. Ce n'était pas quelque chose qui nous convenait pour de nombreuses raisons différentes ". Sans véritablement expliciter ces raisons, Marc Benioff ajoute : " On regarde le prix, on regarde la culture, on regarde tout. "

Twitter-siege

En son nom personnel, un responsable de Salesforce avait manifesté un certain intérêt pour Twitter en évoquant notamment un réseau d'apprentissage personnel, pour remonter les meilleurs informations en temps réel, démocratiser le savoir et promouvoir les autres.

Twitter aurait également pu séduire Salesforce pour l'exploitation de données et dans l'optique d'une solution de e-commerce. Finalement, tout ceci est à oublier et la pression est alors d'autant plus forte pour Twitter qui est confronté à une stagnation de son nombre d'utilisateurs.

Pendant ce temps, l'action Twitter continue de souffrir en Bourse.