La journée a été chaude à tous points de vue hier lors de la manifestation des chauffeurs de taxi contre la "concurrence déloyale" du service de VTC UberPop géré par la société californienne Uber Technologies. L'expression de la colère s'est vivement exprimé, conduisant les politiques à tenter de calmer les esprits.

Après le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve demandant au préfet de police de Paris de prendre un arrêté "interdisant l'activité d'UberPop", c'est le président de la République François Hollande qui s'est exprimé en condamnant les "violences inacceptables" ayant eu lieu durant les manifestations mais aussi en estimant que UberPop devait être "dissous et déclaré illégal".

Il a également indiqué que "la saisie des véhicules devra être prononcée et effectuée" mais comme pour la question du blocage de l'application UberPop, "ce n'est pas l'Etat qui peut saisir des véhicules lui-même", car cela doit passer par des "décisions de justice".

Au-delà des déclarations politiques, la situation n'a donc pas beaucoup plus avancé puisque les déclarations d'intention s'arrêtent aux portes des palais de justice et les tensions promettent de rester très palpables quelque temps encore.

Source : Le Figaro / AFP