Il n'y a pas que dans le monde de Microsoft où certaines mises à jour ne se déroulent pas comme prévu...


Une mise à jour qui a failli bien mal tourner
Dans le monde Linux, les mises à jour ne sont pas publiées chaque second mardi du mois mais régulièrement en fonction de l'évolution spécifique de chaque composant logiciel. Lorsqu'une mise à jour d'un composant est disponible, l'utilisateur peut alors choisir de l'installer, celle-ci étant alors appliquée immédiatement, voire au redémarrage suivant du système.

Logo ubuntu Mardi dernier, c'est donc une mise à jour du serveur X, c'est-à-dire la partie du système qui gère l'affichage, qui était proposée. Quelque temps après la mise à disposition de cette mise à jour, de nombreux commentaires ont été rédigés par des utilisateurs se plaignant d'une instabilité de l'affichage, voire tout simplement de l'impossibilité d'avoir autre chose qu'une simple console*.

Le patch en question a été retiré des serveurs environ 16h30 après sa mise à disposition, et une procédure de restauration du serveur X a été indiquée sur le site internet d'Ubuntu. Les développeurs ont par ailleurs écrit une lettre d'excuse à l'intention de l'ensemble des utilisateurs touchés par cette mésaventure.

Si certains ont apprécié la rapidité de réactivité des développeurs, et se disent que de toute façon cela peut arriver à tous les éditeurs de logiciel, d'autres en revanche pensent que cela pourra avoir une mauvaise influence sur la réputation d'Ubuntu à l'avenir, particulièrement dans les entreprises qui ont dû perdre du temps à essayer de résoudre ce problème, qui rendait les postes en question quasi inutilisable si le serveur X ne parvenait pas à s'initialiser.


Au moins cela n'arrive pas qu'aux autres...


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* Pour ceux qui ne voient pas ce qu'est une console et qui sont sous Windows, faites démarrer, exécuter, tapez "command" (sans les guillemets), validez, et appuyez sur Alt+Entrée. Frustrant non ' Ici vous pouvez taper "exit" (sans les guillemets) puis appuyer sur entrée pour revenir au bureau, par contre dans le cas présent il n'y avait même plus de bureau...