Les Nez artificiels ne sont pas nouveaux, beaucoup sont déjà utilisés dans des laboratoires et aéroports, mais actuellement aucun n'est capable de repérer des explosifs et autres drogues avec aussi peu de molécules dans l'air que celui-ci.

A titre de comparaison, les chiens sont capables d'identifier les molécules présentes dans l'air avec dix fois plus de précision que l'homme. C'est en prenant donc modèle sur le chien que les chercheurs ont créé leur sniffeur nouvelle génération.

Leur système offre des performances comparables à celles des chiens, voir meilleures dans certains cas, il est en effet capable d'identifier des concentrations de molécules très faibles de l'ordre d’une sur un milliard.

Plus petit qu'un trombone, la puce composée de micros canaux vingt fois plus fins qu'un cheveu humain envoie et concentre les molécules avec un facteur supérieur à un million. Les molécules captées interagissent ensuite avec des nanoparticules qui amplifient leur signature spectrale, ce qui permet au spectromètre laser d'analyser leur composition avec précision.

Le résultat obtenu est ensuite comparé à une base de données permettant d'associer l'assemblage des molécules à la matière connue la plus proche.

Bien qu'initialement développée pour permettre la recherche d'explosifs, cette technologie pourrait voir son rayon d'action être très rapidement élargi. Sa capacité à identifier les molécules avec autant de précision pourrait être utilisée afin d'identifier des drogues, d'indiquer l'état de conservation de la nourriture, mais également permettre de diagnostiquer et d'identifier des maladies comme certaines formes de cancer.