On peut dire que l'UFC a mis le doigt sur un sujet épineux. Hier, l'enquête menée par l'association de consommateurs concernant les pratiques des acteurs du monde des jeux vidéo a fait le tour des médias. Pour rappel, l'UFC a porté plainte contre certains éditeurs et distributeurs, les accusant de livrer des jeux bourrés de bugs, de privilégier les DLC payants, de vendre aux joueurs des démos plutôt que des jeux complets et d'imposer aux joueurs des DRM ou encore des Pass Online pour accéder à leur contenu.

La réaction du SELL, le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs, ne s'est pas faite attendre, et c'est par la voix de son président, James Rebours (aussi à la tête de Sega France) que ces derniers se sont défendus de telles pratiques. C'est à Challenge.fr que l'homme a livré le point de vue des éditeurs.

Outre la méthodologie employée par l'UFC pour réaliser son enquête qui visiblement ne montre pas vraiment un vrai panel de joueurs, James Rebours s'insurge devant les accusations. Nous vous livrons ci-dessous quelques morceaux choisis :

Les éditeurs font un gros travail pour gérer les bugs. Il n'y en a pas plus qu'avant. S'ils s'étaient amplifiés, la sanction aurait été immédiate. Vous savez, nous sommes dans un monde de passionnés où les éditeurs ont une relation très forte avec les joueurs pour optimiser au mieux les produits avant de les commercialiser. Les éditeurs ne peuvent se permettre de délivrer un jeu qui déçoit. C'est pourquoi ils multiplient notamment les tests en version beta.

Concernant la durée des jeux, tout est relatif. Un gamer mettra sans doute beaucoup moins de temps à aller au bout de l'aventure qu'un novice. Cette critique relève davantage du ressenti que du factuel.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'entrevue à cette adresse. Et juger aussi de la plus ou moins bonne fois du SELL. Vous avez dit langue de bois ? On souhaiterait que l'UFC persévère et réalise une enquête cette fois un peu plus poussée. 560 joueurs en France, c'est effectivement peu pour déclarer les dysfonctionnements d'un marché...

Source : Challenge.fr