Petit à petit et insidieusement la SCPP ( la RIAA française ) avance ses pions dans sa lutte contre le P2P.

A défaut de ne pouvoir endiguer le phénomène P2P ou même de revoir sa politique commerciale ( prix des CD etc. ) la SCPP préfère s' attaquer aux plus petits et faire des exemples comme au moyen âge lors des séances du bûcher.

Dernièrement elle a déposé une vingtaine de plaintes contre des internautes qui téléchargeaient sur les réseaux P2P.

D' ailleurs le gouvernement a signé une charte avec les fournisseurs d' accès et les ayants droits pour mener des actions communes.

La philosophie du P2P fait peur aux Majors tout comme la contrefaçon car comment expliquer qu' un produit de 15 euros se trouve disponible gratuitement sur le Net et échappe à son contrôle.

Un enseignant de 28 ans qui pour seul défaut aimait la musique vient de subir les foudres de la SCPP

Ce jeune garçon échangeait l' équivalent de 600 albums sur Internet pompés sur le réseau des réseaux mais ne tirait pas profit de son larcin.

Alexis de son prénom va comparaître devant le Tribunal de Grande Instance pour contrefaçon.

Son ordinateur a été saisi, son abonnement résilié, une centaine de CD gravés saisis et il risque 3 ans de prison et 300.000 euros d' amende.

Les Majors vont pouvoir faire battage médiatique de leur prise à des fins de dissuasion mais risquent aussi de voir se dégrader encore plus leur image de marque déjà entachée augmenter et voir des clients potentiels se détourner des produits labellisés.

Alexis peut se réjouir tout de même dans son malheur d' être dans un pays démocratique, car à Barla A Kala on prend moins de gants.

Source : Liberation.fr