La France, tout comme le reste du monde et en tête les Etats-Unis (voir news), s'organise de plus en plus afin de lutter contre le piratage sauvage des oeuvres qui s'effectue actuellement à travers le média Internet.

C'est la Société Civile des Producteurs Phonographiques (SCPP) qui ouvre le bal en France avec le dépôt très prochainement d'une demande à la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) afin d'obtenir l'autorisation d'utiliser un outil informatique d'un nouveau genre qui permettrait de détecter de manière automatique les internautes qui téléchargent illégalement de la musique via les réseaux de Peer to Peer.

Cette annonce provient du directeur général de la SCPP, Marc Guez, qui attend ensuite une réponse de la CNIL dans un délai de deux mois..

En effet, il reste encore à la SCPP à choisir entre deux prestataires de service capables de fournir cet outil.

La lutte contre le piratage devrait s'intensifier, avec la poursuite en 2005 des actions judiciaires qu'il s'agisse du pénal ou du civil...bref, que les gros téléchargeurs fassent attention, la SCPP les surveille !

 

Pour aller dans le même sens, c'est toutes les organisation concernées, cinéma et audiovisuel, qui se regroupent sous une plate-forme commune afin d'endiguer ce piratage massif (plus d'informations dans cette news).